C'est la voix de ce géant, tonitruante et espiègle, que ce livre donne à entendre.
En 1905, à trente et un ans, Gilbert Keith Chesterton réunit en un volume les articles qu'il a donnés au Daily News pendant trois ans.
Ce livre, Hérétiques, allait faire l'effet d'un "coup de vent dans une pièce mal aérée". Chesterton y attaque les maux de la modernité : la croyance au progrès, le scepticisme, le déterminisme et les paroles creuses en tous genres.
Ses contemporains - Rudyard Kipling, George Bernard Shaw, H.G. Wells - sont copieusement malmenés, mais avec tout l'esprit d'un homme lucide et plein d'humour, à qui il est par conséquent égal de parler sérieusement de religion...
Valery Larbaud, qui lui rendit visite en Angleterre, devait laisser un portrait inoubliable de celui qu'on surnommait " le prince du paradoxe " : un géant, oscillant entre l'enfance et la sagesse, à qui il tombait des allumettes des cheveux lorsqu'il secouait la tête.
Catégories | Livres Littérature Divers |
Éditeur | Climats |
Parution | 2010 |
Nombre de pages ou Durée | 280 |
Hauteur | 21 |
Largeur | 13.5 |