Les Contes de l'Arbalète

Avant-propos, notes et traduction française de Gérard Joulié.

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Les Contes de l'Arbalète, au nombre de huit, sont autant de travaux herculéens s'imbriquant les uns dans les autres.

Ils ont pour héros des personnages qui se sont donné pour tâche de relever un défi : accomplir une chose réputée proverbialement impossible. Le proverbe est le point de départ de l'histoire du syllogisme, du théorème, et le narrateur nous tient en haleine comme Shéhérazade tenait le sultan en suspens.

C'est ainsi qu'au Moyen Age, une dame n'accordait sa main qu'au chevalier qui avait réussi à triompher d'un certain nombre d'épreuves. Ces personnages forment à leur insu une autre table ronde, une société secrète de conspirateurs contre les puissances établies de la Banque et de la City.

Tels les dieux d'Homère, ils sont auréolés d'une protection spécifique qui tient à la fois du cérémonial et de la magie.

Insensibles aux fatigues de tant d'aventures où les jette inlassablement leur créateur, ils semblent infiniment dispos pour de nouveaux jeux.

La fantaisie la plus échevelée y est bridée par une armature théologique des plus orthodoxes.

C'est ainsi qu'enchaîné, l'oiseau peut voler.


L'auteur : Gilbert-Keith Chesterton
Gilbert Keith Chesterton naît à Londres le 29 mai 1874. Contemporain de George Bernard Shaw et d'Oscar Wilde, il est l'auteur de plus d'une centaine d'ouvrages reécits policiers (les célèbres enquêtes du père Brown), poésie, philosophie, biographies ou apologétique chrétienne. Il meurt le 14 juin 1936 dans sa maison de Beaconsfield, dans le Buckinghamshire. Jorge Luis Borges, saluant « la félicité enfantine ou divine que laisse entrevoir chaque page de son oeuvre », reconnaissait en lui l'un des géants des lettres anglaises.

4ème de couverture

G.K. Chesterton (1874-1936) sort de Dickens et de Stevenson.

Il a abjuré leur protestantisme de naissance et leur luciféranisme, car il avait la cervelle théologique, et il est revenu à tire-d'aile vers l'Angleterre médiévale et catholique de Chaucer et de Falstaff. Comme Stevenson, on a parfois l'impression qu'il écrit de préférence virginibus puerisque. Ses histoires sont au fond des romans de chevalerie et d'aventures.

Il nous les donne comme des remèdes contre la modernité, cette culture de mort, son ennemie jurée.

En réalité Chesterton est plus conteur que romancier, et conteur allégoricien. Mais il est tant d'autres choses : polémiste, pamphlétaire, essayiste, chroniqueur, journaliste. Le Bien chez lui reprend les couleurs flamboyantes dont les romantiques avaient paré le Mal. Chez lui, le diable, et un diable bien réel et bien théologiquement et logiquement défini, c'est tout simplement le Monde moderne.

Ses héros sont des soldats, des combattants, des opposants, des conspirateurs, des chrétiens, autant de mots pour désigner une même chose. Ce sont bien des héros, le sabre au clair, et non des ami-héros amers et désenchantés. Ils font honneur à l'homme et sont plus près des personnages d'Homère que de nous. Ils ont pour adversaires les hommes d'argent et de profit de l'Angleterre nouvelle, mercantile et capitaliste. Et tous ceux qui croient que deux et deux font quatre.

Fiche technique

Catégories Livres Littérature Romans français et étrangers
ÉditeurL'Age d'Homme
Parution2007
Nombre de pages ou Durée200
Hauteur22.5
Largeur15.5

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