Une femme à Berlin

Journal 20 avril - 22 juin 1945

Présentation de Hans Magnus Enzensberger,

Traduction de l'allemand par François Wuilmart.

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   LES LIVRES D'ANTOINE : lire l'article en entier

   Fort bien écrites par une femme au courage et à l’intelligence exceptionnels, ces pages sont passionnantes. Les dons d’observation et d’analyse de l’auteur en font un témoignage unique : quelles que soient les circonstances, tout est matière à réflexion avec un recul et une lucidité impressionnante jusque dans les petits gestes de survie : « Tôt levée, chercher l’eau, trouver du bois. Peu à peu j’ai l’œil pour le bois, difficile aux bûches de m’échapper. Je trouve toujours de nouveaux endroits, dans les caves, les ruines, les baraques abandonnées. »

   La chasse aux vaincus du régime ne la réjouit guère, elle qui pourtant n’a aucune sympathie pour Hitler : « Et maintenant tout le monde envoie Siegismund au diable. Moi aussi, je l’ai laissé partir sèchement ce que je regrette en cet instant. Pourquoi dois-je suivre aveuglément les décisions du peuple ? On en revient toujours à l’Hosanna Crucifix. »

   Ce livre, récemment réédité, est un document rare. Il nous apprend beaucoup sur un épisode tragique de l’Histoire et l’on salue ces vaincues innocentes.

4ème de couverture

   La jeune Berlinoise qui a rédigé ce journal, du 20 avril 1945 - les Soviétiques sont aux portes - jusqu'au 22 juin, a voulu rester anonyme, lors de la première publication du livre en 1954, et après. A la lecture de son témoignage, on comprend pourquoi.

   Sur un ton d'objectivité presque froide, ou alors sarcastique, toujours précis, parfois poignant, parfois comique, c'est la vie quotidienne dans un immeuble quasi en ruine, habité par des femmes de tout âge, des hommes qui se cachent : vie misérable, dans la peur, le froid, la saleté et la faim, scandée par les bombardements d'abord, sous une occupation brutale ensuite.

   S'ajoutent alors les viols, la honte, la banalisation de l'effroi. C'est la véracité sans fard et sans phrases qui fait la valeur de ce récit terrible, c'est aussi la lucidité du regard porté sur un Berlin tétanisé par la défaite. Et la plume de l'auteur anonyme rend admirablement ce mélange de dignité, de cynisme et d'humour qui lui a permis, sans doute, de survivre.

Fiche technique

Catégories Livres Histoire Histoire du monde Deuxième Guerre Mondiale
ÉditeurGallimard Folio
ReliureBroché
Parution2015
Nombre de pages ou Durée400
Hauteur18
Largeur11

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