Verdun 1916 - Les Grandes Batailles de l'Histoire de France - Tome 3

Illustrations de Stéphan Agosto

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ACTUAILES, février 2024

   "Ma petite Maman Chérie, nous subissons un déferlement de fer et de feu. Même en Argonne je n ’ ai jamais connu cela. Le Cd. Driant [...] nous encourage. Mais ils sont si nombreux… Embrasse tout le monde pour moi. Robert"

   Août 1932 Inauguration de l’ossuaire de Douaumont. Des anciens poilus sont venus honorer les disparus de la Grande Guerre, ils foulent à nouveau ces terres où ils ont tant souffert et se souviennent… Chacun raconte les grandes phases de la bataille de Verdun livrées avec son régiment. Celles-ci se déroulent avec beaucoup de clarté et de précision sous les yeux du lecteur. Au matin du 21 février 1916, après un intense pilonnage de plus de 500 pièces d’artillerie, les Allemands lancent l’offensive sur le secteur de Verdun, déclenchant la plus grande bataille de la Première Guerre mondiale sur le front Ouest. Les premiers jours de combat sont d’une violence inédite, inaugurant de longs mois d’affrontements incessants et de résistances héroïques.

   Le fort de Douaumont et le fort de Vaux, le bois des Cumières et le bois des Corbeaux, le Mort Homme et la cote 304 sont parmi les premiers noms restés tristement célèbres à cause des incessantes attaques et contre-attaques qui y furent menées, occasionnant de très lourdes pertes en hommes. « On les aura », c’est par ces mots que Pétain termine son dernier ordre du jour avant d’être remplacé par Nivelle. Soucieux du moral de ses soldats, il demande que des troupes fraîches soient envoyées à Verdun et que l’on remplace toute division dont la moitié des effectifs aurait disparu. En vertu de cette « noria », 75 % des combattants français sont passés par Verdun.

   Pendant plusieurs mois encore, des combats meurtriers font rage, pour des conquêtes de territoires parfois minimes, comme l’illustre l’exemple du village de Fleury, pris et repris 16 fois en un mois et demi.

   Le scénario de la bande dessiné donne une compréhension limpide de cette bataille pourtant longue et compliquée. Les nombreux dialogues et les textes courts, servis par des illustrations exceptionnelles, entraînent le lecteur aux côtés des poilus dont on ressent les émotions et les souffrances dans l’attente des assauts et le déchaînement de la violence. Une lecture nécessaire pour garder la mémoire du sacrifice de ces hommes avant de se plonger, peut-être, plus tard, dans Ceux de 14 de Maurice Genevoix. 

COUP DE COEUR - 123 LOISIRS, Valérie d'Aubigny : lire l'article en entier

   Le 21 février 1916, l’infanterie allemande, après une intense préparation d’artillerie, attaqua dans le secteur de Verdun. C’était le début de la plus grande bataille de la « Grande Guerre » sur le front Ouest, à laquelle participa, en vertu de la « noria », les 3/4 de l’armée française. La « noria » était le remplacement continu des troupes engagées en première ligne par des troupes fraîches. Elle fut instituée par le général Pétain chargé d’arrêter l’offensive allemande.

   Après avoir rempli sa mission, Pétain fut remplacé par Nivelle, son dernier ordre du jour signé, terminé par la célèbre phrase « On les aura ». Par la suite, de très dangereuses offensives allemandes ponctuées de contre-offensives, aussi meurtrières les unes que les autres, se succédèrent jusqu’en juillet, puis avec une moindre intensité, jusque en décembre.

   Le récit de cette bataille, longue et complexe, est ici raconté avec une clarté remarquable, servie par un texte court, dense, très dialogué ce qui laisse une large place au talent de l’illustrateur. C’est ainsi que les émotions des soldats et leurs souffrances, l’attente des combats et le déchaînement de la violence sont admirablement rendus par des dessins qui rappellent par le trait ce que Genevoix évoquait par la plume. La complémentarité des auteurs a permis cette réussite.

   Aux propos des poilus (fictifs) qui s’expriment dans cet album, on peut ajouter que, bien longtemps après la première guerre mondiale, dans les années 60, les anciens combattants étaient toujours imprégnés de sentiments de vénération pour leurs chefs, de reconnaissance pour le sacrifice de leurs anciens tombés sur une terre désormais sacrée, et, enfin, de cette légitime fierté qui éclatait dans ces simples mots « J’étais à Verdun ».


L'auteur : Jean-François Vivier
Jean-François Vivier a longtemps travaillé pour les éditions Dargaud et Lombard avant de voler de ses propres ailes et de créer Rêves de bulles, un label éditorial au profit d’œuvres humanitaires. Aujourd’hui directeur de la collection BD des éditions Artège, il souhaite développer la BD historique pour sensibiliser chacun, de manière ludique, aux grands hommes de notre patrimoine historique. Tom Morel est ainsi le premier d’une longue série !

4ème de couverture

   Le 7 août 1932, lors de l'inauguration de l'ossuaire de Douaumont, un groupe d'anciens combattants du même village est présent. Tandis que se tiennent les discours officiels, le groupe d'hommes s'écarte et part déambuler sur le champ de bataille de Verdun.

   La mémoire se met en marche lorsqu'ils évoquent leurs souvenirs de la plus monstrueuse bataille de l'histoire.

Fiche technique

Mot clé Guerre de 14 jeunesse
Catégories Livres BANDES DESSINEES De 12 à 15 ans
ÉditeurPlein Vent
Âge conseilléÀ partir de 12 ans
ReliureAlbum relié
ParutionNovembre 2023
Nombre de pages48
Hauteur32
Largeur24
Épaisseur1
Poids0.508 kg

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