Général de Sonis

   PRESENT, Alain Sanders, le 10 juin 2022 :

   On ne passe jamais (du moins le devrait-on) à Loigny-la-Bataille, non loin de Châteaudun et de Brou, en Eure-et-Loir, sans avoir une pensée et une prière pour le général Gaston de Sonis. C’est à Loigny que, le 2 décembre 1870, les unités françaises constituées refusant le combat, Sonis charge les Prussiens avec les Volontaires de l’Ouest (les zouaves pontificaux) du colonel de Charette. Sous la bannière du Sacré-CÅ“ur – « CÅ“ur de Jésus, sauvez la France ! » – et au cri de « Vive la France, vive Pie IX ! ». Sonis y laissa une jambe. Mais, avant la charge de Loigny, Gaston de Sonis, officier profondément catholique, aura servi partout où l’appelait le service de la patrie (Algérie, Solférino, Maroc). Jean-François Vivier et Emmanuel Cerisier ont choisi de faire raconter ce destin hors du commun par sa veuve, Anaïs, épousée en 1849.

   Préfacier de l’ouvrage, le général Dominique Royal écrit : « En parcourant ces pages, le lecteur méditera l’histoire intemporelle d’une existence transcendée par le service de Dieu et de la patrie. Pour les générations à venir, la vie du général de Sonis reste un exemple à plusieurs titres. »

   Coup de coeur 123 Loisirs - Valérie d'Aubigny - Juin 2022 : (Lire l'article en entier)

    "A travers les très belles illustrations d’Emmanuel Cerisier, le lecteur suit le parcours exemplaire de ce soldat chrétien qui a combattu sous l’étendard du Sacré cÅ“ur de Jésus. Brillant officier, il a été de toutes les batailles (campagnes d’Algérie, Solférino, mais aussi Maroc et surtout la guerre de 1870). C’est d’ailleurs pendant cette guerre, au cours de la bataille de Loigny, qu’il s’est particulièrement illustré.

    La bande dessinée est préfacée par le Général de corps d’armée, Dominique Royal.

    Un récit plein de force, de tendresse et d’humanité. Pour tous lecteurs à partir de 12 ans."

    Traversant le XIXe siècle, le général de Sonis aura été de tous les combats de l'armée française de l'époque : les campagnes d'Algérie, Solferino, le Maroc et bien sûr la guerre de 1870.

    Le 2 décembre 1870, il dirige la charge qui a pour but de rompre l'encerclement de soldats français dans le village de Loigny. Les troupes régulières ayant fui, il reçoit l'aide des anciens zouaves pontificaux et la charge a lieu sous les drapeaux conjoints de la France et du Sacré-Coeur. Un haut fait d'armes qui résume à lui seul ce personnage.

    Mais le général de Sonis n'aurait sans doute pas accompli tout cela sans le soutien permanent de son épouse. Voilà pourquoi c'est Anaïs qui prend la parole pour nous raconter la vie de Gaston de Sonis.