Traduction de Maurice Péchoux
À bâtons rompus " regroupe quarante-deux propos parus à partir de 1927 pendant une année dans le journal " Illustrated London News.
" Un homme peut fort bien se montrer bon envers une girafe et si nécessaire la nourrir ; il peut à bon droit la caresser ou lui gratter la tête, même si ces bonnes manières nécessitent le secours d'une échelle.
Il a tout à fait raison de caresser une girafe ; il ne lui est pas défendu non plus de caresser un palmier. Mais ce n'est pas une raison pour considérer que l'homme a été créé pour le bien du palmier. " Ces réflexions d'une logique implacable figurent dans un essai intitulé " Comment venir à l'aide du golf. " Absurde ? Sûrement pas : Chesterton est un monstre d'intelligence, qui décortique son sujet, le retourne et l'épuise à vous en laisser pantois.
Toujours avec une sorte d'humour courroucé, il terrasse le sens commun où qu'il se niche, à propos des Anglais à l'étranger, de la littérature, du bouddhisme, des chants de Noël ou de la prohibition... On peut sans doute lire Jérôme K. Jérôme tranquillement au coin du feu en souriant. Impossible avec Chesterton : il vous pousse avec le tisonnier... "
Catégories | Livres Littérature Divers |
Éditeur | L'Age d'Homme |
Parution | 2010 |
Nombre de pages ou Durée | 270 |
Hauteur | 19 |
Largeur | 12.5 |
ISBN | 9782825140116 |