Les exploits héroïques de Skanderbeg roi d'Albanie

Aventures historiques du roi d'Albanie. Se souvenir aussi que des Italiens, des Allemands et des Français ont combattu sous les ordres de Scanderbeg.

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LES LIVRES D'ANTOINE, avril 2024 : lire l'article en entier

  [...]  Il existe très peu de livres sur Skanderbeg alors que sa résistance victorieuse contre la plus puissante armée du monde de l’époque avait subjugué le monde chrétien. Soutenu par les papes, les Vénitiens, le Royaume de Naples, le roi albanais était l’objet d’une immense admiration. Ses vertus chrétiennes firent de lui un « athleta christi » comme Rome le qualifia. D’un style un peu précieux mais limpide le Père Duponcet écrivit cette biographie à partir de sources d’époque. La construction est un peu trop militaire et l’on aurait aimé davantage d’échappées sur la vie quotidienne des armées et des généraux de Skanderbeg, mais aussi sur la population albanaise. Malheureusement, les sources manquent, détruites par l’occupation ottomane future.

   Ce livre reste fort intéressant et sort de l’oubli, grâce à une réédition récente, un héros chrétien qui vaut le détour et enflamma son époque. Le grand écrivain albanais Ismaïl Kadaré a écrit un remarquable roman historique à ce sujet, Les tambours de la pluie, déjà chroniqué sur ce blogue.

MEDIAS PRESSE INFOS, janvier 2023 :

   Le Père Jean-Nicolas Duponcet (1660-1723) s’est attelé en son temps à rédiger la biographie d’un personnage inconnu de la plupart des Français, à savoir Scanderbeg, roi chrétien d’Albanie au XVe siècle.

   La plupart de nos contemporains auront de la peine à imaginer que l’Albanie fut autrefois catholique et qu’elle compta un roi dont les exploits guerriers contre les envahisseurs ottomans en firent l’une des grandes figures renommées de la Chrétienté. Les Albanais étaient à l’époque souvent appelés Epirotes.

   L’histoire de Scanderbeg débute mal. Son nom de baptême est Georges Castriot. Il est l’un des quatre fils du roi Jean Castriot. En ce début du XVe siècle, Amurat II, empereur des Turcs, mène des invasions en Europe. Ayant déjà conquis une partie de la Grèce, il franchit les frontières de l’Albanie et brisa toute résistance, imposant rapidement ses conditions au roi Jean. Parmi ces conditions, il réclama que les quatre princes royaux furent livrés en otages aux Turcs. Au mépris des traités, ces enfants royaux furent élevés dans l’islamisme et renommés. C’est ainsi que le cadet des quatre fils du roi fut appelé Scanderbeg. Au fil du temps, grandissant, Scanderbeg développa d’évidents dons guerriers. C’est probablement ce qui fit qu’il fut le seul des quatre fils princiers à être épargné par l’empereur turc, les trois autres étant mis à mort. Scanderbeg fut obligé de gagner la confiance de l’empereur musulman, de feindre de s’être assimilé à eux et de devenir l’un de ses meilleurs officiers. Scanderbeg finit par s’évader et rejoindre son pays natal où il fut acclamé et monta sur le trône, son père étant entretemps décédé. Ce fut le début d’un règne qui dura vingt-quatre ans.

   Vingt-quatre années de guerres et de victoires impensables. Durant tout son règne, Scanderbeg fit face inlassablement à la succession de tentatives d’invasions ottomanes, mais, béni de Dieu, il obtint chaque fois la victoire malgré une constante infériorité numérique de son armée. Humiliant l’empereur turc en lui infligeant défaite sur défaite, il tenta d’obtenir que les trônes chrétiens s’unissent pour affranchir toute l’Europe de la tyrannie des Turcs. Mais les intérêts particuliers l’emportèrent systématiquement sur le bien commun de la religion chrétienne. Il y eut un dernier espoir lorsque le pape Pie II fut sur le point d’embarquer pour passer en Epire et déclarer Scanderbeg général des armées chrétiennes conjurées contre la Turquie. Hélas, sur le chemin, le pape mourut à Ancône et toutes les troupes de la Chrétienté qui devaient passer en Epire avec lui se retirèrent et reprirent le chemin de leur pays. Mais malgré cela, Scanderbeg continua sans fléchir de porter le glaive contre l’envahisseur mahométan et de systématiquement le repousser, quelles que soient les difficultés rencontrées et la multitude de troupes face à lui. Dans le bref que le pape Paul II envoya à Philippe, duc de Bourgogne, pour l’exhorter à prendre les armes contre les Turcs, Scanderbeg est décrit comme ce brave champion de Jésus-Christ, qui a combattu plus de vingt ans pour la défense de sa foi. Après s’être confessé et avoir reçu le Saint-Viatique et l’Extrême-Onction avec de grands sentiments de piété, Scanderbeg rendit son âme à Dieu le 17 janvier 1467, à 63 ans. Sa mort sonna le glas de l’Albanie chrétienne qui, sans son chef héroïque, plia rapidement sous les coups de l’envahisseur ottoman.

   Ce livre est remarquablement bien écrit et il faut remercier les éditions Saint-Rémi de l’avoir réédité, et de façon aussi soignée, avec une belle couverture cartonnée et un joli papier ivoire. Ce récit permettra en outre de se souvenir que des Italiens, des Allemands et des Français ont combattu sous les ordres de Scanderbeg.


4ème de couverture

   Les Français connaissent peu ce grand roi chrétien de l’Albanie, qui au xve siècle mérita par ses exploits, ses vertus et faits d’armes inouïs contre les Turcs, d’être mis au rang des héros de l’ancienne et de la nouvelle loi qui ont combattu pour la gloire et sous les auspices du Dieu des armées, tels les Josué, Gédéon, Samson, David, et les Machabées, mais aussi les Constantin, Clovis, Charlemagne, et saint Louis.

   Puisse cette histoire, puisée par l’auteur aux sources de première main, dans le récit d’un historien contemporain ayant servi sous Scanderbeg, nommé Marin Barlet, entraîner ceux qui la liront, à bénir Dieu d’avoir donné un tel défenseur à la chrétienté, et à le prier de lui en renvoyer souvent de pareils.

   Le pape Calixte III, dans une lettre datée du 15 juin 1457, lui rend ce témoignage glorieux, d’avoir tenu presque seul contre toute la puissance des Turcs et se réjouit avec lui, de la grande réputation qu’il s’est faite, par une suite continuelle de victoires remportées sur ces infidèles. Dans un autre Bref expédié le 11 septembre de la même année, pour animer Scanderbeg à de nouveaux exploits, il le prend par l’intérêt de sa gloire, le sollicitant de ne rien épargner pour lui conserver tout son lustre, et, s’il se peut, pour l’augmenter : « car, ajoute-t-il, il n’y a personne dans toute la chrétienté qui ignore ce que vous avez fait, qui ne vous élève jusqu’au ciel par ses louanges, et qui ne parle de vous comme d’un véritable athlète, et d’un généreux défenseur du nom chrétien. »

Fiche technique

Catégories Livres Histoire Histoire du monde Biographies / Témoignages
ÉditeurSaint-Rémi
ReliureBelle édition reliée, cahiers cousus
Parution2022
Nombre de pages324
Hauteur21
Largeur15
Poids0.600 Kg

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