Avec le Régent et Dubois, Dumas nous offre en outre un duo fascinant qui, à l’ombre de la raison d’État, pactise ou s’affronte selon les circonstances. Sans conteste un très grand cru qui se savoure avec un plaisir fou.
À la mort du roi Louis XIV, son neveu, Philippe d’Orléans, est nommé régent du royaume de France. Tout en continuant à mener une vie frivole, il gouverne le pays avec son âme damnée, le machiavélique abbé Dubois, comme, en son temps, Louis XIII l’avait fait avec le cardinal de Richelieu. Lorsque le récit commence, le Régent fait sortir du couvent breton où elle est enfermée depuis son plus jeune âge sa fille cachée et illégitime, Hélène de Chaverny. Amoureuse d’un jeune chevalier, Gaston de Chanlay, celle-ci ignore qu’il est mêlé à une conspiration, initiée par la noblesse bretonne, visant à assassiner le Régent.
L'abbé Dubois, dont les espions sont partout, compte bien mettre à profit cette situation pour assouvir ses ambitions personnelles.
Catégories | Livres Littérature Romans français et étrangers |
Éditeur | 10-18 |
Reliure | Broché |
Parution | Juin 2022 |
Nombre de pages | 480 |
Hauteur | 18 |
Largeur | 11 |
Épaisseur | 2.8 |
Poids | 0.262 kg |
Dubois et le Régent, justement,c'est le duo fascinant de ce roman. Le lecteur a l'impression que Dumas n'aimait pas l'un , tout en reconnaissant son talent, et appréciait l'autre, tout en reconnaissant ses défauts. Leurs discussions , où chacun rivalisent de bons mots et où s'affrontent en fait la raison d'Etat et la miséricorde, leurs entrevues où Philipe d'Orléans dispute à Dubois la vie de ceux qui voulaient sa mort , sont pour beaucoup dans le plaisir du livre. C'est drôle et tragique, très vif sans souffrir des longueurs d'autres oeuvres où Dumas tirait à la ligne, cela se dévore avec passion. Un roman qui mériterait amplement d'être plus connu, un excellent cru!