Préface de Stan Rougier.
Quand on est la maman d'une famille de six enfants et que l'on a récemment adopté une enfant trisomique, on peut penser qu'il serait raisonnable pour le bien de tous et pour le sien d'arrêter d'ouvrir son foyer de commencer à prendre soin de soi.
Quand on est la maman d'une famille de six enfants et que l'on a récemment adopté une enfant trisomique, on peut penser qu'il serait raisonnable, pour le bien de tous et pour le sien, d'arrêter d'ouvrir son foyer et de commencer à prendre soin de soi.
mais Clotilde Noël et son mari ne sont pas de ceux-là. Ils sont de ceux qui pensent que plus on se donne plus on reçoit.
Après avoir accueilli Marie au sein de leur famille, ils décident d'entamer une nouvelle procédure pour adopter Marie-Garance, une enfant porteuse d'un handicap physique profond.
Cette nouvelle adoption, loin d'être simple, va pourtant les conduire à repousser des obstacles qu'ils pensaient infranchissables. Obstacles dans leurs démarches d'adoption bien sur, mais aussi et surtout obstacles dans leurs combats intérieurs. Accueillir la faiblesse, c'est risquer d'affronter ses peurs, ses résistances et ses propres faiblesses. C'est prendre le risque de mourir à soi-même, pour renaître à la joie.
C'est risquer l'infini.
Catégories | Livres Vie de Famille Témoignages |
Éditeur | Salvator |
Reliure | Broché |
Parution | Mars 2019 |
Nombre de pages | 144 |
Hauteur | 20 |
Largeur | 13 |
Épaisseur | 1.2 |
Poids | 0.186 Kg |
— Qu’est ce qui vous fait avancer ?
— Nos enfants. On pense que le handicap équivaut à une vie gâchée, qu’ils explosent les familles, mais c’est faux ! Ce sont eux qui nous insufflent un dynamisme, une énergie incroyable. Ils ont une telle joie, une telle présence.
Nous n’avons pas le droit de baisser les bras quand eux se battent pour le simple fait de vivre et le font sans râler, et en étant au contraire extrêmement heureux. Ils nous réveillent.
Nous devons être deux fois plus vivants pour eux. Marie-Garance ne parle pas et ne pourra jamais marcher, alors je me dis qu’il faut que je parle et que je marche pour elle. Ce n’est pas possible de garder
pour nous cette joie qu’ils nous donnent et de se taire devant ce mensonge qui véhicule le monde d’aujourd’hui sur le handicap.