Commandos et Cinquième Colonne en mai 1940

   "Drôle de guerre" et propagande pacifiste.

   Le 9 mai, les commandos allemands traversent en civil le Luxembourg et s'arment près de Longwy. Les 10 et 11, ils s'infiltrent dans le flot des réfugiés. Les 12 et 13 ils appuient l'attaque frontale. Du 10 au 13, la Cinquième Colonne guide, renseigne, sabote, harcèle et tue.

LECTURES FRANCAISES, 1970 : Pierre Ordionni attribue à la fameuse " cinquième colonne " la défaite de 1940. Dans ces 350 pages, il s'emploie à justifier cette accusation. 

   3 mars 1940. La 58è D.I., dont le régiment de l'auteur, le 227ème R.I., fait partie, est désignée pour organiser et défendre, en avant de la Ligne Maginot, un saillant qui prendra le nom de Position Avancée de Longwy.

   Deux mois plus tard, le 10 mai 1940, l'ennemi traverse de nuit le Luxembourg et aborde la position française. L'auteur nous révèle avec quel retard les troupes françaises ont été alertées, l'infiltration des commandos allemands dans le flot des réfugiés, enfin, dès l'attaque déclenchée, leur action sur les arrières de nos unités et celle, non moins efficace, des commandos armés, tireurs isolés, saboteurs, agents de renseignements et propagateurs de faux ordres et de propos défaitistes de la Cinquième Colonne.

   A cette forme de combat, l'armée française de 40, pas plus que son commandement, n'était ni psychologiquement préparée, ni militairement entraînée pour y faire face. Précis et alerte, riche de documents inédits et en témoignages, rédigé par un combattant doublé d'un historien, ce livre sans complaisance apporte une contribution à l'histoire de cette campagne de quarante-cinq jours.