Tel est l'objet de ce livre, qui permet de confronter deux perceptions sur les années noires et de s'interroger sur les faux plis de la mémoire collective, hier comme aujourd'hui.
Parmi les quatre juridictions spéciales chargées de l'épuration, la Haute Cour (3 magistrats, 24 puis 12 jurés) a examiné entre 1945 et 1949 cent huit dossiers de responsables supérieurs de l'Etat français.
Sur ce nombre, elle a prononcé 42 non-lieux, 3 acquittements et 7 condamnations " relevées pour faits de résistance ". La Haute Cour a épargné un accusé sur deux.
A partir de ce constat, en utilisant les dossiers d'instruction et les archives judiciaires, Gérard Chauvy a enquêté sur les raisons de ces verdicts.
Qu'est-ce que ces " faits de résistance " ?
Y avait-il des éléments inconnus qui permettaient, dans un contexte très mouvant (naissance de la IVe République, début de la guerre froide), d'accorder des non-lieux de circonstance à des élites politiques et économiques ?
Y avait-il une catégorie particulière de Français - les vichysto-résistants - si difficile à admettre dans l'entendement actuel ?
Pour quelles raisons attachait-on plus d'importance à ceux qui avaient fait signer l'armistice qu'aux responsables de la persécution des Juifs ?
Catégories | Livres Histoire Histoire de France Deuxième Guerre Mondiale |
Éditeur | Perrin |
Parution | 2003 |
Nombre de pages ou Durée | 360 |
Hauteur | 22.5 |
Largeur | 14 |
ISBN | 9782262015732 |