Les mythes de la guerre d'Espagne 1936-1939

Traduit de l'espagnol par Nicolas Klein.

Un ouvrage décisif ébranlant l’un des grands lieux communs de la bienpensance historique.

Plus de détails

En stock (1)

23,70 €

En savoir plus

    LE SALON BEIGE, Michel Janva, 1er août 2022 : 

   Dans cet ouvrage de près de 700 pages, l’auteur remet donc l’Histoire à l’endroit, sur les origines de la guerre civile espagnole, le rôle de l’URSS, l’armement des masses populaires, le massacre de Guernica (un des mythes les plus intenses du conflit), la persécution religieuse, les Brigades internationales, la guerre civile au sein de la guerre civile, le vol des oeuvres du Prado…

     LE FIGARO HISTOIRE, entretiens d'Isabelle Schmitz et Philippe Maxence,  juillet 2022 : La publication des Mythes de la guerre civile fut, en 2003 en Espagne, une bombe médiatique et un best-seller. L'ancien militant communiste, engagé dans les GRAPO (Groupes de résistance antifasciste du premier octobre), d'inspiration maoïste, remettait en cause la présentation établie de la guerre d'Espagne comme une réaction républicaine à un coup d'État « fasciste ». Après s'être plongé dans les archives de la gauche, et particulièrement du PSOE (Parti socialiste ouvrier espagnol), il en déduisait la responsabilité univoque et accablante de son propre camp dans le déclenchement de la guerre. 300.000 exemplaires plus tard, le livre paraît en France....

     PRESENT, avril 2022 : lire l'article en entier

   Un très grand livre sur la tragédie espagnole vient enfin d’être publié en France par les éditions conjointes de L’Artilleur et du Toucan. Cet ouvrage avait paru en Espagne en 2003, et été vendu depuis à plus de 300 000 exemplaires. Il s’agit pour nous, Français, d’une version complétée et actualisée. Luis Pío Moa est un historien atypique, ce n’est pas un universitaire, il n’en est donc que plus libre. Né en 1948, il fut dans les années 1975-1977 membre du GRAPO, qui était le bras armé du Parti communiste espagnol reconstitué, de tendance maoïste.

   [...] Son ouvrage est construit en deux parties bien distinctes. La première partie est consacrée à l’étude des principaux personnages qui ont joué un rôle majeur en ces années de sang. La seconde partie est thématique et procède aux développements des principales problématiques de cet embrasement espagnol, avec aussi les implications internationales que cette guerre, pas seulement fratricide, a connues. Le lecteur sera parfois surpris de constater que bien des idées reçues sont souvent mises à mal. A lire impérativement, et à faire lire à nos jeunes que l’histoire intéresse. A souligner, l’introduction remarquable, spécialement écrite pour cette édition française par Arnaud Imatz, membre correspondant de l’Académie royale d’histoire d’Espagne et docteur d’Etat ès sciences politiques, qui avait commis il y a quelques années une biographie exceptionnelle de José Antonio.

     LE FIGARO MAGAZINE, Jean Sevillia, 9 mars 2022 :  La guerre d’Espagne sans légendes

   Selon un historien espagnol, la guerre civile qui s’est terminée par la victoire de Franco, en 1939, n’a pas été provoquée par le coup d’État militaire raté de juillet 1936, mais par la dérive révolutionnaire de la République.

   No pasarán!» («Ils ne passeront pas!») Repris par la gauche française, d’Hidalgo aux antifas, le cri de guerre des défenseurs de Madrid contre les troupes de Franco, en 1936, exprime une vision idéalisée de la guerre civile espagnole. Celle-ci, provoquée par la rébellion de généraux factieux contre la République, aurait été le premier affrontement armé entre le fascisme et la démocratie.

     Or, cette interprétation est historiquement fausse. L’affirmer ne procède pas d’une quelconque nostalgie franquiste, mais de l’analyse des faits. Il faut se féliciter, à cet égard, de la publication en français d’un livre paru il y a presque vingt ans en Espagne où, vendu à 300.000 exemplaires, il a déclenché de violentes controverses.

   ASSOCIATION POUR L'HISTOIRE, Philippe Conrad, mars 2022

   Présentation de l'éditeur : Enorme succès de librairie lors de sa parution en Espagne en 2003, cet ouvrage conclut à la responsabilité écrasante de la gauche révolutionnaire dans le déclenchement de la guerre civile espagnole. Selon les documents exceptionnels rassemblés par Pio Moa, l'origine du conflit n'est pas, en effet, le coup d'état raté de juillet 1936 contre la Seconde République espagnole mais bien la " menace rouge " que représentaient pour la démocratie les factions d'extrême gauche qui préparaient un soulèvement de type communiste sur le modèle de la révolution asturienne de 1934.

   La radicalisation de la gauche au pouvoir sous le Frente Popular (assassinats de militants et hommes politiques des différentes composantes de la droite démocratique, destruction d'édifices religieux, assassinats de religieux, etc.) va entraîner un raidissement des conservateurs. Et ce sera l'escalade : le soulèvement militaire du 18 juillet 1936 survient alors que Largo Caballero et ses partisans avaient lancé depuis 1934 un processus révolutionnaire similaire à celui qui en octobre 1917 a eu raison du régime Kerensky en Russie. 

   INSTITUT ILLIADE, mars 2022 : lire l'article en entier

La guerre d’Espagne et ses mensonges On ne le sait que trop : lorsque certaines idées s’incrustent dans l’imaginaire collectif, il est extrêmement difficile de les en arracher.

   [...] Comment est-il possible, se demandera-t-on, qu’une telle remise en question de l’historiographie relative à la guerre d’Espagne n’ait pas été entendue plus tôt ? En réalité, il n’a pas fallu attendre Pío Moa pour qu’un tel propos soit livré au public : l’essentiel de ces idées avait déjà été exprimé par les historiens franquistes eux-mêmes. La grande nouveauté de Pío Moa – d’où l’extraordinaire succès de ses livres en Espagne –, tient à ses origines politiques : ancien militant d’extrême-gauche dans les dernières années du franquisme, il le combattit ardemment pour finir, des années plus tard, par en estimer l’essentiel de sa trajectoire.

   Avec Les mythes de la guerre d’Espagne, nous disposons d’un ouvrage décisif ébranlant l’un des grands lieux communs de la bien-pensance historique.

   INFORMATIONS NATIONALISTES, mars 2022 : lire l'article en entier

   Les mythes de la guerre d’Espagne, 1936-1939, de l’historien espagnol Pío Moa, qui a eu un succès retentissant en Espagne, vient enfin d’être traduit en français aux Éditions L’Artilleur. L’ouvrage est précédé d’une remarquable introduction écrite par Arnaud Imatz. Javier Portella nous explique ici les raisons du succès et l’importance d’un tel ouvrage.

  • Un cahier de 32 pages de photos et documents en noir et blanc hors-texte.

L'auteur : Pio Moa
Pio Moa a été militant du Parti Communiste Espagnol puis fondateur de groupe de résistance maoiste GRAPO. Ardent combattant anti-franquiste, il participa à de nombreuses actions violentes avant de se lancer dans un long travail de recherche en étudiant le fonds documentaire de la Fondation socialiste Pablo Iglesias. C'est là qu'il découvrit " l'autre visage " de la gauche révolutionnaire.

4ème de couverture

   Dès la fin des hostilités, la guerre civile espagnole a été décrite et expliquée par l'immense majorité des historiens comme l'aboutissement d'une agression sanglante commise par les militaires franquistes contre la jeune république du Front populaire. Le récit officiel avant établi une fois pour toutes que la coalition de gauche défendait la légalité, la liberté et l'épanouissement des travailleurs.

   Jusqu'à la parution de ce livre de Pio Moa.

   Issu de la gauche radicale, ardent militaire anti-franquiste, Moa ne reprend pas les préjugés du régime de Franco pour mener sa grande enquête sur les origines et le déroulement de la guerre. Au contraire, il se plonge dans la documentation historique des mouvements de gauche et en particulier dans l'étude complète et minutieuse des archives socialistes de la Fondation Pablo Iglesias. IL y découvre des sources majeures qui font radicalement évoluer son analyse et le poussent à mettre en lumière pour la première fois l'écrasante responsabilité de la gauche. C'est bien le mouvement révolutionnaire et l'effondrement de l'Etat qui ont entraîné le soulèvement de juillet 1936 et non l'inverse.

   Dans ce livre-événement, il dissèque un par un les grands mythes de la période, ces vérités construites pour rester intouchables : "héros " politiques, bataille de Madrid, massacres de Badjoz, Brigades internationales, siège de l'Alcazar de Tolède, soutiens fascistes et soviétique, etc... tous les récits officiels y sont méthodiquement confrontés au réel, à l'examen logique et sourcé des faits.

   A la fin de cette étude magistrale, le lecteur a le sentiment d'avoir enfin levé une partie du voile qui obscurcit depuis tant de décennies la compréhension de cette épouvantable hécatombe.

Fiche technique

Mot clé Guerre Espagne
Catégories Livres Histoire Histoire du monde XX°
ReliureBroché
Parution2022
Nombre de pages680
Hauteur23
Largeur15
Épaisseur4.8 cm
Poids0.850 kg
ISBN9782810010950

Produits associés

Les clients qui ont acheté ce produit ont également acheté...

Du même auteur

Dans la même catégorie

Commentaires clients

Note 
(12/04/2022)
Un livre passionnant, hors des sentiers battus !

Tout le monde croit connaître l’histoire de la guerre d’Espagne. Mais cette histoire a été si profondément falsifiée, notamment par la propagande communiste, qu’il est bien rare – au moins en France – de ne pas adhérer, plus ou moins consciemment, à tel ou tel mythe de cette histoire passionnelle.
Pio Moa, l’un des auteurs les plus lus et les plus controversés d’Espagne, vient de la gauche radicale et il adhérait à l’essentiel des mythes de la gauche espagnole. Jusqu’à ce que, dépouillant les archives de la Fondation socialiste Pablo Iglesias, il découvre « l’autre visage » de la gauche révolutionnaire et sa responsabilité dans l’effondrement de la république. Un livre courageux et passionnant.

    Donner votre avis

    Les mythes de la guerre d'Espagne 1936-1939

    Pio Moa
    Les mythes de la guerre d'Espagne 1936-1939

    Traduit de l'espagnol par Nicolas Klein.

    Un ouvrage décisif ébranlant l’un des grands lieux communs de la bienpensance historique.