La Franc-maçonnerie

Reprise de l'édition originale.

•    Le sommaire détaillé et en photos.

MEDIA PRESSE INFOS, février 2023 :

   C’est sous le pseudonyme de Jakin Boor que le Général Franco (1892-1975) a fait paraître une série d’articles sur la franc-maçonnerie dans le journal Arriba à partir de 1946. Ces articles ont ensuite été rassemblés en un livre paru en 1952, toujours sous le même pseudonyme, alors que le Général France était le chef d’Etat de l’Espagne. Ce livre n’avait jamais connu jusqu’ici de traduction française et il faut féliciter les éditions Saint-Rémi et leur traducteur François Thouvenin d’avoir entrepris ce travail.

   Le secret est l’un des moyens que privilégie la franc-maçonnerie pour parvenir à ses fins. Il ne fallait pas lui faciliter la tâche alors que l’Europe sortait à peine de la guerre et que les forces occultes se précipitaient immédiatement pour profiter de la mise en place de l’ONU pour tenter d’affaiblir l’Espagne catholique. C’est pourquoi le Général Franco a tenu à consacrer du temps à démasquer la franc-maçonnerie et ses manigances. Le Caudillo a rappelé que c’est la franc-maçonnerie qui obtint l’expulsion des jésuites, l’un des faits ayant nui le plus au continent américain, c’est la franc-maçonnerie qui a apporté la guerre dans les colonies et qui a fait du dix-neuvième siècle un interminable chapelet de révolutions et de conflits civils, c’est la franc-maçonnerie qui fournit à l’Angleterre la possibilité de mettre en œuvre le démembrement de l’empire hispanique lui faisant de l’ombre. L’Espagne a su, à partir de 1936, extirper de son sol le cancer maçonnique dont elle était rongée, mettant en exergue la trahison des loges espagnoles sous les ordres des super-Etats maçonniques. Dès 1946, l’Espagne fut donc en butte aux fureurs de la secte maçonnique dans le cadre de machinations étrangères que raconte Franco.

   Ce livre souligne aussi comment la franc-maçonnerie est majoritaire en Angleterre alors qu’elle reste marginale – mais puissante – sur le continent européen. En Angleterre, la franc-maçonnerie recouvre tout l’éventail social, du Roi à l’ouvrier, en passant par les aristocrates, les commerçants et l’intelligentsia, et comme ses membres appartiennent à l’église protestante, elle se présente sous des apparences chrétiennes, utilisant des pasteurs anglicans pour fomenter des complots. Voilà pourquoi, explique Franco, on ne peut juger les loges anglaises selon les mêmes critères que la maçonnerie continentale.

   Le Général Franco évoque également les crimes maçonniques restés impunis car bénéficiant du traitement de magistrats francs-maçons, ainsi que l’influence maçonnique dans le secteur des médias. Et le Général insiste sur le fait que l’Eglise catholique, dans son infinie sagesse, condamne la franc-maçonnerie sans distinction de rite et excommunie tous ses adhérents, mettant ainsi en garde contre le risque de se laisser séduire par des apparences extérieures, notamment présentées comme philanthropiques, alors qu’on ne peut être à la fois catholique et franc-maçon. Le Général Franco met en lumière à de multiples reprises la dimension politique éminemment anticatholique de la franc-maçonnerie.

• Précisons encore que les éditions Saint-Rémi ont apporté à cette publication un grand soin, proposant un ouvrage cartonné et cousu et une impression sur papier ivoire.

  LECTURES FRANCAISES, Mickael Savigny, mars 2022 :

   Cet ouvrage vient d’être traduit pour la première fois de l’espagnol par François Thouvenin et comprend une compilation d’articles que le Caudillo avait fait paraître sous pseudonyme : Jakin Boor à partir de 1946 dans le journal Arriba, puis dans un livre dès 1952. Franco se montre particulièrement lucide sur deux adversaires fondamentaux de Dieu et de la patrie : la franc-maçonnerie et le communisme. Il les pourfend tous deux dans cet ouvrage.

   « Nul ne peut nier qu’elle ait miné activement notre empire. C’est elle qui obtint l’expulsion des Jésuites […]. C’est elle qui a apporté la guerre dans nos colonies et qui a fait de notre XIXe siècle un interminable chapelet de révolutions et de conflits civils. C’est elle qui fournit à l’Angleterre la possibilité de mettre en œuvre le démembrement d’un empire lui faisant de l’ombre […] la franc-maçonnerie a trempé dans tous les malheurs ayant frappé notre patrie. […] Que ceux qui veulent savoir combien de méchancetés, de plans pervers et de moyens odieux utilise la franc-maçonnerie, lisent les pages qui suivent […] »

   Voilà comment Franco introduit ce recueil d’articles ! Tout est dit et vous n’avez plus qu’à explorer ces pages pour comprendre les conspirations maçonniques.

   C’est avec joie et fierté que nous publions la version française de ce livre, brillamment réalisée par notre traducteur émérite François Thouvenin, qui ajoute un trophée, et pas des moindres, à la liste de ses traductions inédites pour notre maison d’édition. Traduction, qui à ses dires, a représenté un travail particulièrement ardu, la syntaxe espagnole n’étant pas toujours facile à saisir pour des locuteurs francophones.

   Cette suite d’article du Général Franco parus pour la première fois dans le journal Arriba à partir de 1946, puis sous forme de livre en 1952 à Madrid, sous le pseudonyme Jakin Boor, constitue un tout particulièrement complet sur la Franc-maçonnerie, et pas seulement sur la Franc-maçonnerie espagnole. La position du général Franco, dernier chef d’état catholique de nos sociétés modernes, fait de ce livre une source d’information de premier ordre. Par exemple, il explique pourquoi les juifs sont particulièrement présents dans la franc-maçonnerie : « Une fois le pouvoir absolu des monarques détruit par les révolutions, la franc-maçonnerie parcourut un chemin politique ascendant, prenant la tête des mouvements libéraux au sein des nations, les dirigeant et – cette première étape franchie – s’engageant sur la voie du gauchisme et de la démagogie. Comme elle s’étendait de la sorte à toutes les nations, la franc-maçonnerie a rencontré un peuple enkysté dans la société où il vivait ; et celui-ci a vu en elle un terrain idéal pour les machinations auxquels il est porté par un complexe multiséculaire d’infériorité comme par la rancœur que lui inspire sa dispersion : les Juifs de la diaspora, armée de spéculateurs habitués à violer ou contourner la loi, qui ont trouvé refuge dans la secte pour y jouir d’un sentiment de puissance. Le judaïsme, l’athéisme et le protestantisme alimentent depuis lors les loges continentales. »