Les procès de Moscou 1936-1938

Nouvelle édition revue et augmentée

Au-delà des banalités sur le culte de Staline ou des généralités sur le totalitarisme, l'auteur apporte des clefs d'interprétation qui permettent de mieux cerner cette période tragique.

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   Nicolas Werth retrace ici, parallèlement au récit mouvementé des "grands procès" , la genèse et la dynamique de ce moment paroxystique de la logique totalitaire. Il le fait en tenant compte des données nouvelles et des discussions historiques récentes. 

Au sommaire :

Introduction

L'événement : trois procès à Moscou

  • 1936 : le procès du "Centre terroriste trotskyste-zinoviétiste"
  • 1937 : le procès du "Centre antisoviétique trotskyste"
  • 1938 : le procès du "Bloc des droitiers te des trotskystes"

Réactions : De la crédulité à la démystification

  • 1936, l'URSS cette inconnue
  • Non coupables ! Le contre-procès des trotskystes
  • L'Intelligentsia de gauche et les procès de Moscou
  • Les procès de Moscou à travers le prisme de la presse française
  • L'oubli... et la démystification
  • Silence sur les procès

Essai d'interprétation : le complot dans la pratique politique soviétique

  • URSS 36, les grands mythes de l'idéologie
  • URSS36 : les réalités économiques sociales et politiques
  • La "rupture" et le complot
  • Le complot matérialisé : l'assassinat de Kirov
  • Eliminer la rupture : purges du Parti et campagnes antibureaucratiques
  • Sens et fonction du premier procès de Moscou
  • Sens et fonction du second procès
  • Sens et fonction du troisième procès

Interrogations : les aveux, "l'esprit public" et les procès

  • Les aveux
  • "L'esprit public" et les procès

Pour conclure - Annexes - Chronologie - Bibliographie - Index..;


L'auteur : Nicolas Werth
Nicolas Werth, directeur de recherche au CNRS, s'est fait connaître par sa participation au Livre noir du communisme.
L'Ile aux cannibales (Perrin) a été un événement éditorial.

4ème de couverture

   Au soir du 1er décembre 1934 - jour de l'assassinat du chef du Parti de Leningrad, Sergueï Kirov -, Staline ordonne d'élargir et d'accélérer la répression de tous les suspects de la "préparation d'actes terroristes" . Le signal de la plus gigantesque répression policière du XX° siècle est donné.

   Pendant quatre ans, des milliers de responsables du régime soviétique vont être arrêtés, emprisonnés et souvent exécutés. La liquidation de tous les anciens opposants à Staline va s'étendre, par cercles concentriques, à la majeure partie des cadres dirigeants. Les accusés, soumis à des procès publics, avoueront unanimement les crimes les plus abominables et les plus invraisemblables. Une fraction notable de l'opinion internationale quant à elle se cantonnera dans une expectative prudente, voire s'aveuglera sur ces mascarades judiciaires. 

Fiche technique

Mot clé Communisme
Catégories Livres Histoire XX° Russie
ÉditeurBelles Lettres
ReliureBroché
Parution2023
Nombre de pages220
Hauteur19
Largeur12.5
Épaisseur1.2
Poids0.250 kg

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Note 
(14/03/2024)
Peines de mort réelles, crimes imaginaires

Réédition d'un livre publié il y a plus de trente ans, avant l'ouverture des archives de l'époque soviétique. Il permet de mesurer la distance parcourue par la recherche.
Pendant les trois grands procès qui se sont tenus entre 1936 et 1938, les personnes jugées –issues de la vieille garde bolchevique– se sont volontairement accusées de crimes qu'elles n'avaient pas commis. Elles ont été condamnées, pour la quasi-totalité d'entre elles, à la peine de mort pour «complot contre l'Union soviétique». Les accusateurs ont été soutenus par une partie de la presse mondiale et par le mouvement communiste international, mais aussi par des personnalités qui, pourtant, défendaient les droits humains, comme Victor Basch, cofondateur et alors président de la Ligue des droits de l'Homme.
Ce que souligne également Nicolas Werth dans l'introduction, la conclusion et les annexes, ce sont les à-côtés et la terreur de masse qui s'est abattue sur la population soviétique. En effet, la Iejovschina a entraîné la mort d'environ 750.000 citoyens soviétiques et la condamnation à la déportation de 750.000 autres. Il rappelle aussi que la majeure partie des accusés considéraient, à l'image de Nikolaï Boukharine, qu'il était préférable, pour sauver le communisme, de s'accuser de crimes qu'ils n'avaient pas commis.

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    Les procès de Moscou 1936-1938

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