Faux témoignages - Pour en finir avec les préjugés anticatholiques

PRESENT OCTOBRE 2019, Guy Denaere :

   "Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain" est le titre mondialement connu d’un ouvrage d’Edward Gibbon, on ignore en général que son auteur a été l’un des propagateurs les plus efficaces, dans le monde anglo-saxon, des jugements erronés sur le catholicisme et l’Eglise. Il écrivait au XVIIIe siècle, mais ses erreurs historiques courent encore, tout comme celles répandues par ses contemporains français, les "philosophes des Lumières". Elles courent tellement, note Rodney Stark, qu’elles font désormais partie de la culture générale, "largement acceptées et fréquemment répétées". Est-ce un paradoxe ? [...]

   Davantage axé sur le monde culturel anglo-saxon que l’ouvrage récent dirigé par Jean Sévillia "L’Eglise en procès", le livre de Rodney Stark montre que les attaques contre l’Eglise ne se limitent pas à notre triste France. Il le complète en le recoupant, en apportant d’autres références, en abordant d’autres sujets (par exemple la question des évangiles apocryphes). Le combat pour la vérité sera long : les études historiques des spécialistes existent, mais il faut des livres vulgarisateurs comme ceux de Stark ou Jean Sévillia pour battre en brèche les préjugés anticatholiques si bien installés dans les esprits.

• Le sommaire détaillé est en photos.

   On lit souvent que l'inquisition fut l'un des chapitres les plus terribles et sanglants de l'histoire occidentale ; que Pie XII, dit "le pape d'Hitler" était antisémite ; que l'obscurantisme a freiné la science jusqu'à l'arrivée des Lumières ; et que les croisades furent le premier exemple de l'avidité occidentale... Ces affirmations sont pourtant sans fondements historiques.

   Dans cet ouvrage, l'éminent professeur de sociologie des religions, Rodney Stark démontre que certaines idées fixes fermement établies -surtout lorsque l'Eglise entre en scène - sont en réalité des mythes. Il s'attaque aux légendes noires de l'histoire de l'Eglise et explique de quelles façons elles se sont substituées à la réalité des faits.