La France contre les robots

Préface de Pierre-Louis Basse, Postface de Albert Béguin. 

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   Un demi-siècle après sa parution, ce pamphlet reste d’une incroyable actualité.

   Cette apologie de la Liberté est un défi jeté aux idolâtries du profit et de la force. Georges Bernanos, dans une violente critique de la société industrielle, s’adresse à la « France Immortelle » face à la « France périssable », celle des combinaisons politiques et des partis. L’auteur y estime que le progrès technique forcené limite la liberté humaine.

   Bernanos conteste l’idée selon laquelle la libre entreprise conduirait automatiquement au bonheur de l’humanité. En effet, selon lui, « il y aura toujours plus à gagner à satisfaire les vices de l’homme que ses besoins ». Il explique ainsi qu’« un jour, on plongera dans la ruine du jour au lendemain des familles entières parce qu’à des milliers de kilomètres pourra être produite la même chose pour deux centimes de moins à la tonne » ; une étonnante préfiguration de ce que seront les délocalisations quarante ans plus tard !

   Bernanos prédit également une révolte des élans généreux de la jeunesse contre une société trop matérialiste où ceux-ci ne peuvent s’exprimer, et cela plus de vingt ans avant la contestation de la société de consommation, qui sera l’un des aspects de Mai 1968.

   Ici, on sent en permanence le courage, la loyauté, la rectitude du jugement qui ont permis à Bernanos de se tenir toujours au niveau de l’histoire de son temps et de faire toujours les bons choix : contre le clergé assassin de la guerre d’Espagne, contre les dictatures, contre la collaboration, pour la résistance, pour la rectitude du cœur et du jugement.

   Cette polémique engagée contre la « société des machines » est un cri, un appel très moderne et même futuriste à la construction d’une société où il serait possible de mener une vie digne de l’être humain.


L'auteur : Georges Bernanos
Georges Bernanos est né à Paris en 1888. Romancier, journaliste, conférencier et pamphlétaire au style passionné, il débute sa carrière comme journaliste. Engagé volontaire durant la Première Guerre mondiale et blessé plusieurs fois, il en restera profondément marqué. Il devient inspecteur d'assurances et sillonne la France, écrivant dans les trains ou les hôtels. En 1926, il publie son premier roman, Sous le soleil de Satan, qui connaît un succès immédiat.
En 1929, il obtient le prix Femina pour La Joie, et reçoit plus tard le Prix du roman de l'Académie française pour Le Journal d'un curé de campagne. En 1937, témoin de la répression en Espagne, il fustige les exactions du franquisme dans Les Grands Cimetières sous la lune. En 1938, il part au Brésil où il deviendra l'un des écrivains majeurs de la Résistance française. De retour en France en 1945, il écrit Dialogues des Carmélites.
Georges Bernanos meurt à Neuilly le 5 juillet 1948.

4ème de couverture

   En 1948, Georges Bernanos disparaît en laissant le manuscrit d'un dernier livre, paru de façon posthume : La France contre les robots. Cette apologie de la liberté est un défi jeté aux idolâtries du profit et de la force, d'une incroyable actualité.

   Cette polémique engagée contre la " société des machines " est un cri, un appel très moderne et même futuriste à la construction d'une société où il serait possible de mener une vie digne de l'être humain.

Fiche technique

Catégories Livres Littérature Essais - Pamphlets
ÉditeurLe Castor Astral
ReliureBroché
Parution2017
Nombre de pages270
Hauteur17.5
Largeur11.5
Épaisseur1.7
Poids0.203 kg
ISBN9791027801145

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