Le charnier de la République - La grande Terreur à Paris

Juin - juillet 1794

Ces pages rendent hommage à ces chrétiens héroïques qui se sont distingués -parmi d'autres figures pittoresques, dramatiques ou même pitoyables -par leur foi et leur espérance mais également par leur charité à l'égard de leurs compagnons d'infortune.

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BOULEVARD VOLTAIRE, 15 août 2023 : 

   ... Il faut lire ce livre bref, impeccablement documenté, qui remet le régime républicain à sa juste place, proche de la fosse commune. Joachim Bouflet n'en est pas à sa première enquête sur une imposture : il a démonté le mythe de Marthe Robin dans un ouvrage irréfutable. Il s'attaque désormais à cette autre « fraude mystique » qu'est la foi en la République, quel que soit le numéro qu'elle porte et les hommes, d'État ou de paille, qui prétendent la gouverner.

L'HOMME NOUVEAU, entretien avec Joachim Bouflet, juillet 2023 : En souvenir des victimes de « la Grande Terreur »

   J. Bouflet, historien, vient de faire paraître un ouvrage profondément émouvant, nourri d’exemples précis, sur Le Charnier de la République – La Grande Terreur à Paris (juin-juillet 1794). Le lecteur y suit le sort des guillotinés dont les corps, à cette époque, ont rejoint les fosses d’un jardin devenu cimetière, à Picpus.

MEDIA PRESSE INFO, avril 2023 :

   L’historien Joachim Bouflet vient de publier un remarque ouvrage intitulé Le charnier de la république qui nous plonge dans la Grande Terreur à Paris durant les mois de juin et juillet 1794.

   Précédemment, Bertrand Barère, rapporteur du Comité de salut public, avait prévenu : “Le vaisseau de la République ne peut arriver au port que sur une mer rouge de sang”. C’est dans ce contexte de folie républicaine sanguinaire que l’enclos de Picpus devint un charnier où s’entassèrent les restes des mille trois cent six personnes mises à mort à la barrière de Vincennes en six semaines. Le principal artisan de cette barbarie n’est autre que Fouquier-Tinville. A la tête du Tribunal révolutionnaire, il n’eut de cesse d’apporter chaque jour son lot de monstruosités. Il fit guillotiner en six semaines à peu près autant de malheureuses victimes que ses prédécesseurs n’en avaient fait exécuter en quatorze mois. Il avait un malin plaisir à condamner à mort prêtres (cent huit) et religieuses (vingt-trois), dont l’abbé de Fénelon et les carmélites de Compiègne. Mais sa frénésie meurtrière n’épargnait personne. On trouve parmi ses victimes des ouvriers, des paysans, des avocats, des nobles, des cultivateurs, des militaires, des filles du peuple, des bourgeois, des actrices, des employés, des savants, des marins, des princes, des boutiquiers,…

   Sa vindicte frappait au hasard et atteignait même le personnel du tribunal. La barbarie de Fouquier-Tinville ne connaissait aucune limite. Il fit traduire en jugement, sans examen et sans pitié, des paralytiques, des infirmes, des malheureux tombés dans la démence ou la sénilité, des aveugles,… Certains furent présentés au tribunal sur des brancards. De même, il fit des victimes parmi tous les âges et jusque des adolescents. Cet ouvrage dont les sources sont indiscutables livre aussi des moments poignants. Comme lorsque la princesse de Monaco tresse ses cheveux, brise une vitre et, avec un morceau de verre, tranche la natte à la racine, et en fait un paquet à destination de ses enfants qu’elle ne reverra pas, ultime souvenir de leur mère guillotinée après avoir passé la nuit en prières. Le sadique Fouquier-Tinville finira lui-même guillotiné le 7 mai 1795.

LE SALON BEIGE, avril 2023 : 

    Un ouvrage à mettre entre les mains des robespierristes mais aussi de ceux qui prennent à la légère le retour de l’extrême-gauche à l’Assemblée nationale. Cet épisode a été marqué par l’exécution à Paris, place du Trône Renversé – aujourd’hui place de la Nation -, de plus de 1300 personnes en six semaines. L’auteur raconte les jugements expéditifs d’accusés sans défense pris par le tribunal révolutionnaire présidé par le terrible Fouquier-Tinville. Il est le père de ceux qui diabolisent et condamnent sans procès des opposants politiques, voire toute personne qui ne pense pas correctement. Ces exécutions en masse ont nécessité le creusement de fosses communes pour recevoir les corps des victimes, véritables charniers institutionnalisés dont les pouvoirs publics ont tenté en vain d’effacer la mémoire, avant qu’ils deviennent un cimetière privé : le cimetière de Picpus. Nombreux sont ceux qui ont été mis à mort pour leur fidélité à la religion et à la foi de leurs ancêtres, comme les bienheureuses carmélites de Compiègne, mais aussi dix-huit autres serviteurs de Dieu ainsi qu’une multitude de martyrs.

   Ces pages rendent hommage à ces chrétiens héroïques envers lesquels la République n’a jamais fait de mea culpa. Nombre de laïcs ont été envoyés à l’échafaud comme “fanatiques”, et l’on sait que ce terme revêt une haine de la foi catholique. Ainsi Elisabeth Minet, couturière de 46 ans, arrêtée car elle a “cherché à réveiller le fanatisme en colportant et mettant en vente des figures superstitieuses”. Son crime ? Faire commerce de figurines de la Vierge et des saints. Taxée de fanatisme par le tribunal, elle réplique : “Je ne connais pas de loi qui ait ordonné de faire disparaître tous ces objets ; je vous avoue que je voulais pour ma satisfaction avoir une figure de la bonne Vierge, parce que je suis attachée à la divinité”. Cette naïve profession de foi suffit à la faire transférer à la Conciergerie, d’où elle ne sort que pour être menée à la guillotine le 16 juin 1794.


L'auteur : Joachim Bouflet
Historien, se consacre à la recherche et à l'étude des mentalités religieuses. Consultant auprès de postulateurs de la Congrégation pour les causes des saints, il est l'auteur d'ouvrages sur diverses figures spirituelles et sur la phénoménologie mystique.

4ème de couverture

   Durant la Révolution française, l'épisode connu depuis comme "la Grande Terreur" (14 juin 1794 au 27 juillet 1794), a été marqué par l'exécution à Paris, place du Trône renversé - aujourd'hui place de la Nation -, de plus de 1300 personnes en six semaines.

   Ces exécutions en masse ont nécessité le creusement de fosses communes pour recevoir les corps des victimes, véritables charniers institutionnalisés dont les pouvoirs publics ont tenté en vain d'effacer la mémoire, avant qu'ils deviennent un cimetière privé, le cimetière de Picpus.

   Nombreux sont ceux qui ont été mis à mort pour leur fidélité à la religion et à la foi de leurs ancêtres : par exemple, les bienheureuses carmélites de Compiègne pour lesquelles est actuellement en cours une procédure en vue de leur canonisation équipollente. ainsi qu'une multitude de martyrs.

Fiche technique

Catégories Livres Histoire Révolution - Vendée...
ÉditeurSalvator
ReliureBroché
Parution2023
Nombre de pages234
Hauteur22.5
Largeur15
Épaisseur1.9
Poids0.345 kg

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