Pierre Duchélas le chouan oublié

   S’affranchissant de la biographie historique pour mieux s’écrire avec le ton entraînant d’un roman, ce livre vous fera vivre la folle aventure de la Chouannerie dans toute son authenticité…

    ANNE BRASSIE :  reçoit Charles Venant, un jeune historien amateur pour son ouvrage "Le chouan oublié", le portrait de Pierre Duchélas, un natif de son village breton. Il rectifie deux erreurs, l'histoire républicaine a fait injustement de ces révoltés des brigands. L'honneur et la dignité étaient les principales caractéristiques de Pierre Duchélas. Et ce héros était oublié volontairement car il avait déposé les armes pour ne pas continuer une guerre civile qu'il savait sans issue.

   Disparu dans les limbes de l’oubli, le chouan Pierre Duchélas mérite pourtant une place de choix au Panthéon des grands noms de la Chouannerie.

   De sa fidélité au Roi et de son amour pour la monarchie, il ne rapporta que des dettes et une croix de Saint-Louis. Il faillit y perdre aussi sa famille qui fut emprisonnée et gardée en otage.

   Se donnant sans compter, ayant participé à une cinquantaine de combats d’envergure, il fut rejeté par ses compagnons d’armes et mis au ban de la Chouannerie malgré sa droiture, son intégrité et son sens de l’honneur. Il déposa les armes avec Cadoudal, Mercier, Guillemot et Jean Jan en 1796. Pensant toujours aux autres plutôt qu’à lui-même, il devint maire de Langoëlan, son village natal, en 1810, et le restera jusqu’à sa mort en 1826. 

   « Homme de courage et d’honneur, son nom reste inscrit en lettres d’or dans l’histoire de la Chouannerie bretonne », conclut l’historien Jean Rieux en résumant la vie de Pierre Duchélas. Venant d’un des plus éminents spécialistes de la Chouannerie, cette épitaphe vaut son pesant d’or…