Monseigneur Ducaud-Bourget a l'âme tendre d'un poête et la plume féroce d'un Louis Veuiillot pour dénoncer les catholiques de littérature et les nouveaux évangélistes de salon. ( Juvenal)
Nous accorderons à Mgr Ducaud-Bourget qu'il a raison sur bien des points de son réquisitoire. THéologien imparfait, commentateur biblique plus exalté qu'inspiré, CLaudel a montré souvent tant d'aveugles mépris, d'infatuation et jusquà des manques de goût si évidents qu'il nous ferait douter de son intelligence tant il paraît incapable d'accorder du respect à ce qu'il ne comprend pas.
(Pierre de Boisdeffre, Lettres du Monde)
Claudel est un Chateaubriand qui manquerait de souffle. Un Chateaubriand aux psaumes.
"Je ne reconnais qu'une seule patrie, a-t il écrit, c'est l'Eglise."
A quoi monsieur le curé de Saint-Germain l'Auxerrois - l'abbé Ducaud Bourget- riposte dans un détonnant pamphlet, qui dégonfle cette outre pleine de vin :
"il semble que M. CLaudel devrait aller au catéchisme ou à l'école. L'un ou l'autre lui a manqué. Peut-être les deux."
Après sa fameuse ode à Pétain devenue l'Ode à De Gaulle, on a compris ce que Claudel était par rapport à l'Eglise : la girouette qui grince à la pointe du clocher, tournant au moinde vent. (Le canard enchaîné)
Catégories | Livres Littérature Divers |
Éditeur | Chiré |
Reliure | Broché cousu, couverture souple avec rabats |
Parution | 1978 |
Nombre de pages ou Durée | 120 |
Hauteur | 21 |
Largeur | 13.5 |