Préface de René Pillorget,
Avant-propos de Christian Thouvenot.
Avocat et historien reconnu du christianisme social, Antoine Murat fait revivre ici la destinée de l'homme et détaille la pluralité de son héritage intellectuel et moral. Réformiste et adversaire résolu des idéologies, La Tour du Pin demeure un phare d'humanisme syndical face aux défis de la mondialisation.
Edmond Michelet faisait remarquer en 1970 : « S'il est un personnage que le général De Gaulle connaît mieux que Marx, c'est La Tour du Pin. »
Officier de souche dauphinoise, philosophe, René de La Tour du Pin Chambly, lieutenant colonel et marquis de la Charce (1834-1924) demeure pourtant méconnu de nos contemporains. Il sert sous le Second Empire en Crimée, Italie et Algérie avant d'être fait prisonnier lors de la guerre contre la Prusse en 1870.
En 1871, à l'appel de Maurice Maignen, il s'engage avec Albert de Mun dans l'œuvre des cercles catholiques d'ouvriers. Son action s'inspire alors de la méthode sociale de Frédéric Le Play en plaçant la charité évangélique au cœur de ses initiatives. Il livre le fruit de son expérience en 1907 par la publication de l'imposant recueil Vers un ordre social chrétien. Plus que Félicité de Lamennais, il est à l'origine du catholicisme social consacré en 1891 par l'encyclique Rerum novarum du pape Léon XIII.
Catégories | Livres Histoire Biographies / Témoignages |
Éditeur | Via Romana |
Reliure | Broché |
Parution | 2008 |
Nombre de pages ou Durée | 390 |
Hauteur | 24 |
Largeur | 16 |
ISBN | 9782916727325 |