Préface de Jacques Soppelsa.
Le premier guide géopolitique complet des nouveaux dangers du monde globalisé.
RADIO COURTOISIE, le 16 mars 2022, invité de Nicolas Stoquer : L'empire du Bien contre attaque.
LA NEF, Christophe Geffroy, août 2021 : grand entretien avec A Del Valle.
En l’absence d’une réconciliation identitaire avec ses racines judéo-chrétiennes et gréco-latines fondatrices, l’Europe sortira de l’histoire et sera balayée par les empires sino-confucéens et islamistes revanchards… Propos recueillis par Christophe Geffroy et Éric Mestrallet
AU SOMMAIRE :
Après l'effondrement du système bipolaire consécutif à la fin de l'URSS et à l'abandon de logique des blocs, le monde est entré dans une ère de grande incertitude. Aggravation du fossé entre les pays du Nord et ceux du Sud, banalisation et internationalisation de la criminalité organisée, essor des conflits inter-étatiques (Karabakh, Cachemire, Ukraine, etc...), manifestations permanentes et dévastatrices du terrorisme international (Syrie, Nigeria, Mali, etc...) autant de troubles qui se cumulent et viennent compliquer les tendances " lourdes " que sont les évolutions de la donne énergétique et les aléas du contexte climatique.
Ce livre a pour ambition de brosser un panorama précis des enjeux géopolitiques contemporains, en mettant en lumière les nécessités permanentes qui animent les nations (énergie, eau, commerce, religions...) et les chocs nouveaux que produisent le déclin de certaines aires politique et l'irruption d'acteurs surpuissants (Chine, Inde).
Catégories | Livres Sciences Politiques Actualité/ Etudes / Essais Géopolitique |
Éditeur | L'Artilleur |
Reliure | Broché, dos carré, collé |
Parution | 2021 |
Nombre de pages | 518 |
Hauteur | 22 |
Largeur | 14 |
Épaisseur | 3.7 |
Poids | 0.550 kg |
ISBN | 9782810010226 |
Prenant le contre-pied des promoteurs du concept de « mondialisation heureuse », Alexandre Del Valle et Jacques Soppelsa, experts en géopolitique, montrent le caractère idéologique, donc utopique, d’une telle vision. « Nous postulons que les nations ou les civilisations qui diluent leurs identités au nom de la mondialisation et du multilatéralisme renoncent de ce fait, tôt ou tard, à leur puissance et à leur souveraineté et mettent ainsi en péril leur avenir d’un point de vue géocivilisationnel ».
Outre la résurgence des conflits qui surgissent un peu partout, les auteurs constatent le retour à un climat de guerre froide entre l’Occident et la Russie alors que, dans les années 1990, une alliance était envisageable et souhaitée par Moscou. L’échec est largement imputable aux fautes commises par les États-Unis et l’Europe qui ont ainsi poussé au retournement russe vers la Chine.
Aux yeux de Washington, la Russie est désormais plus menaçante que le péril islamiste pour la stabilité du monde. À cet égard, Del Valle et Soppelsa livrent une analyse fouillée de l’expansion de l’islamisme dans ses deux aspects : le jihadisme, qui, outre le recours au terrorisme, forme des « fanatiseurs professionnels » s’appuyant sur les textes sacrés de l’islam ; l’islamisme institutionnel, qui pratique une « stratégie de l’intimidation » en vue d’unifier l’Oumma mondiale, de restaurer le califat et d’imposer partout l’application de la charia.
L’Europe, « démographiquement déclinante et psychologiquement complexée », est très vulnérable à ce projet. Prolifération nucléaire, course aux armements, crime organisé et mondialisé, immigration incontrôlée, puissance des firmes internationales et des réseaux sociaux, haine anti-occidentale, paralysie de l’Onu, le tout aggravé par la crise sanitaire, constituent d’autres facteurs à l’avènement de cette « mondialisation dangereuse ». Pour autant, concluent les auteurs, la nécessaire « démondialisation » n’implique pas la fin des échanges mais la récupération des identités.