Introduction et notes par Mgr Bernard Jacqueline
A l'époque où il écrit ces méditations, Charles de Foucauld est trappiste, envoyé à Rome pour suivre des cours de théologie.
Il suit cette voie dans une parfaite obéissance tout en sentant que sa vocation est ailleurs. "Je prends ceci comme on me l'a imposé, comme une épreuve que je tâche d'accomplir le mieux possible... mais en désirant, avec une ardeur croissante, une autre vie".
Le 23 janvier 1897, liberté lui est donnée d'aller mener la vie qu'il désire, à Nazareth. Le supérieur général des trappistes qui avait voulu garder Charles de Foucauld parmi les siens écrit alors à un ami : "Je vous dirai en détail les combats que j'ai mené pour avoir la victoire désirée. Dieu, d'une manière évidente, m'a infligé l'insuccès. Qui peut résister à Dieu ?"
Le ton de ces méditations qui portent presque en totalité sur l'ancien testament se ressent de cette période. On sent l'inquiétude monter. Charles de Foucauld cherche dans la méditation l'apaisement, insiste sur la volonté de Dieu, sur u bonté. Rien de froid dans ces écrits mais une recherche assoiffée de Dieu. Le 23 janvier 1897, c'est la Méditation sur le Pater, action de grâce sereine. La suite des textes est pleine d'une joie confiante. débordante, envers le Seigneur qui a permis à l'ermite de Nazareth de trouver la voie.
T extes importants donc car ils permettent de mieux comprendre dans quel climat et comment s'est fait le choix de cette vocation particulière qui sera celle de tous ceux qui se réclament d'une façon ou d'une autre, de l'héritage du Père de Foucauld.
Catégories | Livres Religion Spiritualité |
Éditeur | Nouvelle Cité |
Sélection | Canonisation Charles de Foucauld |
Reliure | Broché |
Parution | 1980 |
Nombre de pages ou Durée | 320 |
Hauteur | 20 |
Largeur | 13 |
ISBN | 9782853130462 |