Vacarme

   Paris, mars 1804. Pour supporter l'ennui et la solitude, Antoine s'échappe dans les souvenirs de son enfance en Bretagne, dans le manoir de son grand-père que sa famille a quitté quatre ans auparavant. Le jeune garçon se remémore la vie heureuse d'autrefois, avant qu'un conflit ne vienne briser la famille, avant que son père ne projette pour lui un avenir militaire, avant que sa mère ne s'étourdisse dans la vie mondaine... Il trouve aussi refuge auprès de Vacarme, un étalon fier et insoumis, un animal exceptionnel à la robe mi-or mi-argent, dont Antoine a gagné la confiance en cachette de son père. Mais à cause de son tempérament de feu, Vacarme provoque un accident. Le verdict est sans appel : Vacarme ira à la boucherie. En une nuit, Antoine décide de fuir Paris avec Vacarme pour le sauver, pour retrouver son paradis breton...

   Commence alors un voyage initiatique à travers le pays, fait d'aventures et d'amitié, un voyage au bout duquel Antoine retrouvera l'amour et la liberté.

Une aventure trépidante à travers la France du XIX° siècle.

COUP DE COEUR, 123 LOISIRS - Valérie d'Aubigny, octobre 2018 :

... Peu à peu, le lecteur comprend que ce récit est aussi l’histoire d’une famille déchirée autour d’un cheval, mais aussi par le manque d’amour et par des choix politiques différents et difficiles. Le roman débute en 1804, c’est la fin de la Révolution française, Napoléon conquiert le pouvoir, le duc d’Enghien est assassiné. L’analyse historique est fine et sert très bien l’intrigue.

   Aventures, suspense, chevaux, amitié, personnages bien campés dans leur psychologie, histoire, tous les ingrédients sont réunis pour faire de ce roman initiatique un excellent moment de lecture.

   "Antoine fixait avec désespoir la petite flamme de la chandelle sur sa table de nuit. Elle menaçait de s'éteindre, comme Vacarme. Demain, tout serait fini. Son ami allait mourir. Quel gâchis ! Quelle cruauté ! Des images atroces ce ce qui attendait le cheval tournaient dans sa tête et faisaient monter en lui un sentiment de révolte. l'idée de perdre Vacarme lui était insupportable.

   Autant mourir avec lui. Ou alors... partir avec lui ! Un projet fou venait de naître dans son esprit..."