l'Eglise déchirée

  Au sommaire :

• Introduction : la nostalgie de l'unité
• Rome était sincère en 1988 : Le but de Mgr Lefebvre, la "protection" de la Tradition - Le but de Rome : la "réconciliation" - La volonté romaine de normalisation
• Rome a tenu ses promesses : Une commission avec des membres de la tradition ? Un évêque traditionnel ? La liberté de conserver et de prêcher la Tradition ?
• Rome soutient la Tradition : Qu'est de venue l'opposition à la réforme liturgique ? - Qu'est devenue l'opposition à la liberté religieuse ? - Qu'est devenue l'opposition à Vatican II ? - Pourquoi ce changement d'attitude ?
• Rome va restaurer la liturgie : Une nouvelle réforme liturgique ? - La révolution permanente de la liturgie - Vraie et fausse réforme dans l'Eglise.
• Rome nous a laissé la Messe : Li mirage du bi-ritualisme - La paix de mgr Decourtray - L'itinéraire d'un pionnier ? - "Gardez le Testament de Notre Seigneur".

     Le 2 juillet 1988, par son Motu Proprio "Ecclesia Dei afflicta" le pape Jean-Paul II invitait les fidèles attachés aux traditions d'avant le concile Vatican II à se désolidariser des sacres opérés par Mgr Lefebvre. A la suite de cet appel, des catholiques traditionnels se séparèrent de l'évêque d'Ecône et acceptèrent les accords proposés par Rome.

   Ainsi débuta l'aventure des "catholiques Ecclesia Dei" marquée par la fondation de la Fraternité Saint-pierre, la réconciliation du Barroux, la permission accordée en certains lieux de célébrer la messe selon le missel de saint Pie V.

   Les accords issus du Motu Proprio ayant maintenant commencé à porter leurs fruits, il est devenu légitime de juger sur pièces le bien-fondé de la démarche "Ecllesia Dei".

   parce que les "catholiques Ecclesia Dei" sont pour lui des frères, des amis, Grégoire Celier a voulu leur proposer ce bilan, sans acrimonie ni politique vaine.