Regard d'une romancière sur le monde actuel.
PERLES DE CULTURE : Anne Brassié reçoit la romancière Jacqueline Dauxois pour son dernier livre paru chez Michel de Maule : « Nouvelles d’un monde cruel ». Elle évoque aussi Vladimir Volkoff et ses livres sur la désinformation dont la lecture est bien utile aujourd’hui.
Au sommaire :
D'une époque à l'autre, d'un pays à l'autre, d'un univers à l'autre, ces nouvelles flamboyantes nous entraînent à travers le temps et l'espace à la suite de narrateurs parfois insolites où des enfants, et même un crayon à dessin prennent la parole au même titre qu'un comédien célèbre, une romancière ironique, une clocharde, une femme agressée, un crooner, un peintre, un enfant, un sale petit gamin des rues, un chat et une petite fille (ces deux-là, qui ouvrent sur l'insolite, auraient pu se retrouver dans le même texte, mais pas question) - et la plume de l'ange apporte le rayon d'espoir qui illumine notre monde cruel.
Catégories | Livres Littérature Contes / Nouvelles / Poèmes/ Théâtre / Fables... |
Éditeur | Michel de Maule |
Reliure | Broché |
Parution | Février 2022 |
Nombre de pages | 192 |
Hauteur | 20.5 |
Largeur | 14 |
Épaisseur | 1.4 |
Poids | 0.236 kg |
ISBN | 9782876237384 |
Comme attirés par un aimant, les textes rassemblés dans ce livre sont articulés autour de la nouvelle intitulée « Trahison », une histoire vraie dans laquelle pas une ligne n’est inventée.
L’auteure n’y a créé que des décalages, comme le chroniqueur espagnol d’« Hibiscus », pour éviter qu’on ne reconnaisse l’infâme.
On trouve ici des histoires de la porte à côté, d’autres du bout du monde, du bout du temps. On y voit mise à nu l’âme tourmentée des maudits, des bourreaux, des victimes :
« En face », des féroces : « Une nuit Métro Passy », ceux qui sont à la fois martyrs et tourmenteurs ; « Jidi » : ceux que la vie a laminés ; les tendres comme la rêveuse des « Trois conclusions pour une histoire » et le comédien des « Treize rampes de Saint-Antoine » ; les insolites qui frôlent un fantastique au quotidien comme « la Petite fille qui faisait entrer le froid » et le chat bizarre de la « Rue Montorgueil ».
Ces nouvelles, qui piochent dans le coeur de l’être humain, sont cruelles comme l’est la vie. Avec des plages de tendresse et des éclairs illuminés, comme en donne aussi la vie.