Marmont le maudit

Biographie

"Marmont sera l'objet d'horreur pour la postérité. Tant que la France existera on ne pourra entendre le nom de Marmont sans frissonner d'horreur... Il ne saurait se pardonner à lui-même et il terminera sa vie comme judas". Napoléon.

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Au sommaire :

  • L'enfant chéri d''une famille
  • Dans les pas de Bonaparte
  • Intrigues amoureuses
  • De l'Egypte à l'Empire
  • Le duc de Raguse
  • Le maréchal-"roi-Marmont"
  • Dans le bourbier espagnol
  • L'irrémédiable défaite 1813-1814
  • La défection d'Essonnes : Marmont joue et perd - avril 1814
  • La compagnie de Judas
  • Désillusions et tourments 1815-1830
  • La seconde faute juillet-août 1830
  • L'impossible rédemption
  • L'exil
  • "Le maréchal Marmont devant l'Histoire
  • Conclusion - Notes, Bibliographie - Index 
  • Cartes

L'auteur : Jean Favier de l'Institut.
Membre de l’Institut, directeur général des Archives de France, puis président de la Bibliothèque nationale de France, président de la Commission d’histoire de Paris, Jean Favier a publié plus d’une vingtaine de livres sur le Moyen Âge. Ils ont tous été de très grands succès de librairie. Citons par exemple Philippe Le Bel, Louis XI, François Villon, Charlemagne, le Dictionnaire de la France médiévale, Paris, 2000 ans d’histoire, Pierre Cauchon et enfin Le Bourgeois de Paris au Moyen Âge (Tallandier 2012). Il est décédé le 12 août 2014.

4ème de couverture

   Dans l’épopée napoléonienne, il fallait, comme dans toute aventure christique, un Judas. Ce fut Marmont, duc de Raguse. Si Marmont partagea avec Bernadotte, Murat ou encore Augereau une réputation de traîtrise, justifiée ou non, le dernier survivant des maréchaux du Premier Empire (mort en 1852) resta écrasé par ce qu’on a appelé la « défection d’Essonnes » et servit de bouc émissaire à l’échec final.

   Son titre lui-même, qui donnerait le mot « ragusade » ou le verbe « raguser », servirait à signifier la trahison au xixe siècle. Cependant, il y eut un avant 1814. Marmont fut l’un des plus anciens compagnons de Bonaparte aux côtés de Muiron ou de Junot. Il connut près de lui une ascension prodigieuse : capitaine en 1793 à dix-neuf ans, général de division en 1800 à vingt-six ans, ou encore maréchal d’Empire en 1809 à trente-cinq ans.

   La fortune, l’amour, tout semblait sourire au protégé de Napoléon. Son administration dans les Provinces Illyriennes entre 1807 et 1811 laissa un souvenir vivace en Croatie, où de nombreuses rues et places portent encore aujourd’hui son nom, tandis que sa campagne d’Espagne en 1811 contre les armées de Wellington fut, malgré la défaite des Arapiles, loin d’être indigne.

   Tout s’effondrait en 1814, puis à nouveau en juillet 1830 lorsque la fatalité le conduisit à commander l’armée royale durant les Trois Glorieuses, et la fin de sa vie serait celle d’une impossible rédemption.

Fiche technique

Catégories Livres Histoire Biographies / Témoignages Empire - Restauration
ÉditeurPerrin
ReliureBroché
Parution2018
Nombre de pages372
Hauteur21
Largeur14.5
Épaisseur3
Poids0.477 kg

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