Le "mur de la honte". "J'en avais fait la découverte comme tous les Français au printemps 2013. Mais j'avais un petit privilège. J'avais l'honneur de faire partie de ces "cons" épinglés par les membres du Syndicat de la magistrature sur un mur désignant des juges, mais aussi des personnalités politiques, journalistiques, syndicales, ou de simples justiciables...
Philippe Bilger - conférence et dédicace.
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Ce fut ce qu'on a appelé le "mur de la honte". Ces juges se "vengeaient". On dénonçait, on ricanait, on bafouait les droits de ceux dont on ne partage pas les idées réelles ou supposées. Le temps est venue de révéler les rapports malsains qui règnent aujourd'hui au sein de la magistrature, dans les arrières-cours des palais, mais aussi dans les relations entre juges, politiques, media, opinion publique. J'ai connu à titre personnel les premières marques de cette volonté politique de "caporaliser" la justice.
Le pouvoir et les juges portent une part de responsabilité dans cette dérive. Cette politisation de certains magistrats a ouvert une faille, un espace dans lequel le monde politique s'est engouffré pour délégitimer l'oeuvre de la justice.
Le préjudice est irréparable. Il est urgent de nommer les maux pour y mettre fin. Il va de notre avenir te de la démocratie.
Catégories | Livres Sciences Politiques Actualité/ Etudes / Essais |
Éditeur | Albin Michel |
Reliure | Broché |
Parution | Octobre 2019 |
Nombre de pages | 256 |
Hauteur | 22.5 |
Largeur | 14.5 |
Épaisseur | 2 |
finesse d’analyse et la sincéritéparfois brutale qu’on a toujours reconnue à l’ancien magistrat durant sa vie judiciaire puis médiatique. Il décrit sans aucune complaisance les ravages du Mur des cons, les risques de la partialité politique dans la justice, mais il rend hommage au métier de magistrat qu'il a tant aimé.