Le Capitan

   Un an après avoir réalisé Le Bossu (1959), André Hunebelle signe Le Capitan avec la même équipe à succès. Il retrouve Jean Marais dans un rôle tout en justesse et en émotion. Face à lui Bourvil est aussi drôle que touchant en Cagolin.

   Coloré, historiquement fidèle et majestueusement décoré, Le Capitan est aussi une pépite du cinéma de cape et d'épée. Vif, rocambolesque et rythmé, le film se joue sur les scènes d'action et d'aventures qui se succèdent avec panache.

   Divertissement populaire mais aussi peut plaisir inavoué de cinéphiles, Le Capitan comme beaucoup de films de Hunebelle ranime la nostalgie d'un cinéma qui n'existe plus...

   Louis XIII, étant trop jeune et trop faible pour régner, c’est sa mère la reine Marie de Médicis qui gouverne le royaume comme régente. Elle confie tout le pouvoir à son favori Concini qui, conspirant pour éliminer le souverain, sème la terreur dans le pays.

   Le chevalier François de Capestang, recruté par la noblesse provinciale pour sa grande bravoure, est bien décidé à se battre pour faire triompher la justice en sauvant la couronne de son jeune roi ainsi que la vie de sa bien-aimée Gisèle d'Angoulême dont le père est à la tête de la conjuration des grands seigneurs visant à renverser la Régence, à chasser Concini et à remplacer le roi défaillant.