Préface du Père Pierre Descouvemont.
Un plongeon dans le prétendu "obscurantisme" du Moyen Age ! Si la Miséricorde réjouit le coeur de l'homme, il ne faut oublier la justice divine, car l'une ne va pas sans l'autre... par amour !
Au sommaire
Préface - Introduction
LE PROCES DE PARADIS : ORIGINE ET SUCCES D'UN CATECHISME VIVANT
LE PROCES DE PARADIS AU COEUR D'UN THEÂTRE SYMBOLISTE ET DUALISTE :
DE L'ECLATEMENT A L'UNITE : L 'ELABORATION D'UNE THEOLOGIE DE LA REDEMPTION
"Avec l'année jubilaire de 2016, la Miséricorde divine s'est trouvée au coeur de toutes les discussions et l'enthousiasme n'a pas manqué. En effet qui ne se réjouirait pas d'entendre parler de cette aimable dame ? Mais pendant tout ce temps une autre était souvent oubliée : la Justice divine...
Il était pourtant une époque où l'une n'allait jamais sans l'autre. S'il est plaisant de parler de notre "avocate" Miséricorde, il est plus subtil et complexe de montrer l'étroite articulation et la belle complémentarité des deux vertus divines dans le coeur de Dieu".
C'est pourtant ce que le "Procès de Paradis" -en particulier celui écrit au XV° siècle par Arnoul Gréban, étudiée ici- a réussi en laissant résonner la voix de justice avec laquelle la douce Miséricorde devait nécessairement s'accorder. Ainsi, sur les échafauds du théâtre médiéval, les vertus personnifiées s'opposent, après la Chute de l'homme, dans un débat à succès dont l'issue n'est autre que la Rédemption de l'humanité.
Agnès Millet-Taunay, professeur de lettres, met ici à notre portée ses recherches universitaires sur un sujet riche et trp peu connu, qui nous fait gravir facilement -et en vers-, de sublimes sommets de théologie.
Tentons donc un plongeon dans le prétendu "obscurantisme" u Moyen Age pour en ressortir baignés d'une édifiante lumière.