Préface de Paul De Bois.
C'est le manuscrit retrouvé dans la cellule de Conrad De Meester à sa mort, le 6 décembre 2019, que publie les Editions du Cerf, son éditeur historique.
Il est des livres d'investigation dont les révélations provoquent un avant et un après. Parce qu'ils dévoilent un mensonge établi, en démontant chaque raison secrète, chaque rouage caché, en démasquant les auteurs, les complices et les victimes.
Tel est cet ouvrage, appelé à causer un séisme au sein de l'univers catholique.
Au sommaire :
PRESENT, samedi 31 octobre 2020, Guy Rouvrais.
[...] Pour l’instant il n’est pas question d’arrêter le processus qui doit conduire à sa béatification. Reste une question : est-il possible, pendant cinquante ans, de feindre paralysie, cécité, extases mystiques en restant la plupart du temps alité ? Le père De Meester a tenté d’y répondre en ces termes : « Profondément chrétienne […] Marthe devait être consciente (dans quelle mesure ?) de son agir et de sa contradiction avec la sainteté chrétienne. Mais, comme il arrive si souvent, ce qui commence dans de petites choses et par des gestes isolés peut, à la longue, devenir une seconde nature. L’habitude s’impose, l’éloignement s’estompe et les convictions premières sont remplacées par d’autres.
La notoriété de Marthe, de ses “expériences mystiques” et le culte qui a entouré sa personne (même si celle-ci s’en défendait) ont rendu difficile, sinon impossible, un retour à la vérité. »
Jeûne perpétuel, stigmates hebdomadaires, conversations mystiques et dictées divines : quel miracle n'a pas connu Marthe Robin (+1981) ? Tout était faux, cependant, car tout était simulé.
Cette investigation renversante d'un grand expert catholique ne fait pas que dévoiler une fraude. Elle démasque la " bonne foi " qui l'a permise. Un document brûlant.
C'est en odeur de sainteté que meurt Marthe Robin en 1981. La paralysée de la Drôme a passé des décennies à se nourrir seulement de la communion, à connaître des visions surnaturelles, à éprouver les stigmates du Christ et à transmettre ses dialogues avec Dieu. Elle a reçu des milliers de visiteurs et inspiré le mouvement international des Foyers de Charité. Ses disciples voulaient qu'elle soit béatifiée et canonisée. Pensant en faire l'avocat de leur cause, ils confièrent ses archives au carme Conrad De Meester.
Mais le spécialiste de la mystique féminine, va se faire le procureur de Marthe Robin. Le rapport circonstancié qu'il adresse à Rome, dans lequel il démontre et dénonce une fraude systématiquement organisée, est enterré. Au soir de sa vie, il reprend son réquisitoire, entraînant le lecteur dans la reconstitution de son enquête, déroulant une à une les pièces à conviction, enchaînant les découvertes graphologiques, textuelles, chronologiques, factuelles, médicales qui démontrent la construction de l'imposture.
C'est le manuscrit retrouvé dans la cellule de Conrad De Meester à sa mort, le 6 décembre 2019, que publie les Editions du Cerf, son éditeur historique. Afin que, selon son voeu, triomphe l'exigence évangélique de la vérité.
Catégories | Livres Religion Apparitions / Manifestations / Prophéties |
Éditeur | Le Cerf |
Reliure | Broché |
Parution | 8 octobre 2020 |
Nombre de pages ou Durée | 416 |
Hauteur | 22 |
Largeur | 14.5 |
Épaisseur | 2.2 |
Poids | 0.530 kg |
ISBN | 9782204140706 |
C’est peu dire que l’abbé Bernard Peyrous, né en 1947, auteur en 2006 d’une « Vie de Marthe Robin », (1902/1981), censée faire référence, a fait mauvais accueil à la publication posthume de « La fraude mystique de Marthe Robin » du Père Conrad De Meester, (1936/2019), à l’automne 2020. Sa première objection est juridique : ce réquisitoire du carme belge, expert désigné pour l’enquête diocésaine de béatification, n’aurait jamais dû être édité, car couvert par le secret de l’instruction. Le « nihil obstat » et l’ « imprimi potest » que la somme de l’expert belge arbore de façon posthume, sont pourtant à leur place en page de garde. Mais introuvables en préambule de la « vie de Marthe Robin » de 2006, mentionnée ci-dessus, tout autant que du tout neuf « le vrai visage de Marthe Robin » rendu public à la mi-mars 2021, de la main vengeresse de l’abbé Peyrous. Idem pour « Marthe Robin, le mystère décrypté », paru en 2011, de François de Muizon (né en 1952) et pour « Marthe Robin en vérité » de l’abbé Pierre Vignon, né en 1954, livre sorti en février dernier. Tous ces auteurs ne s’autorisent que d’eux-mêmes. Soit. Suite à lire : http://www.paixliturgique.com/aff_lettre.asp?LET_N_ID=3108
"Le manuscrit que publie (sic) les Editions du Cerf". Pour un site de littérature... Archi-nul.
A sa mort, Marthe a laissé des milliers de pages décrivant son cheminement spirituel. A leur lecture, De Meester sursaute. Ces textes, il les connaît. Il vérifie et découvre alors que Marthe Robin copiait. Et pas qu’un peu. Elle plagie Madeleine Sémer, Marie-Antoinette de Geuser – jusqu’à 23 passages dans une seule note –, Véronique Giuliani, Gemma Galgani, Anne-Catherine Emmerich, Catherine de Sienne, Thérèse d’Avila, au moins vingt-neuf auteurs pillés. « Un cortège exploité sans vergogne, note le carme ; vouloir repérer tous les plagiats c’est comme rechercher une aiguille dans des dizaines de meules de foin. » Ces emprunts sont travestis. Elle omet des mots, en ajoute d’autres, mais à chaque fois la comparaison entre la source et son texte effare. Le carme est embarrassé. Il n’ignore pas que l’autre théologien censeur a bouclé son travail en trois semaines, reconnaissant à la défunte toutes les vertus requises.
Merci de votre intérêt. Les conclusions de l'auteur données ici, font partie du texte intégralement présenté de la 4° de couverture, comme c'est clairement indiqué au-dessus du paragraphe. D'autre part, en produits associés sont affichés les livres les plus connus des biographes certifiés de Marthe Robin.
"Afin que, selon son voeu, triomphe l'exigence évangélique de la vérité." Si vous ne présentez ce livre qu'à titre de pièce au dossier, il faudrait retirer cette phrase qui laisse penser que vous cautionnez les conclusions (douteuses) de l'auteur.
Étonnement devant cette présentation par votre maison.
Ne serait-ce que parce que le travail de ce Carme, réalisé en tant qu’expert mandaté par le diocèse lors du travail de procès diocésain, bénéficiait du secret professionnel.
Non retenu, ni dans le diocèse, ni à Rome, cela supposerait en outre une certaine modestie. Ou alors il faudrait publier simultanément les autres travaux, retenus eux, mais couverts par le même secret professionnel.
Ce livre est essentiel. Je pense que si le pape François a permis que Marthe Robin soit nommé vénérable, c'est en raison de son charismatisme, de son oecuménisme et de ce qu'elle a fait pour instaurer la nouvelle messe !
Fervent des foyers de Chateauneuf, je suis consterné par cet ouvrage et sa diffusion.
Livres en famille présente cet ouvrage à titre de document. En avertissement, le sommaire est détaillé.