Préface au Mensonge d'Ulysse de Paul Fassinier

   Publié en 1950 et jamais réédité depuis 1958, ce texte explosif de Paraz par qui le scandale arriva est pour ainsi dire inconnu de la grande majorité de nos contemporains. « À près d’un demi-siècle de distance, la préface qu’Albert Paraz a donnée en 1950 au Mensonge d’Ulysse, de Paul Rassinier, nous saisit par l’audace de la pensée et la liberté du ton. Ni cette audace ni cette liberté ne sont plus aujourd’hui de mise. […].

   Pour moi, tout au long de cette préface, c’est un cœur français que j’entends battre. Par sa générosité, son panache, son style, mais aussi par une certaine forme d’inconscience, Paraz le pacifiste y ressemble, comme un frère d’armes, au cavalier, au cuirassier Destouches qui, on le sait, partit d’un si bon pas pour son voyage au bout de la nuit » (extraits de l’avant-propos de Robert Faurisson).

   Relue à près d'un demi-siècle de distance, la préface qu'Albert Paraz a donné en 1950 au Mensonge d'Ulysse, de Paul Rassinier, nous saisit par l'audace de la pensée et la liberté du ton.

   Ni cette audace ni cette liberté ne plus aujourd'hui de mise. En 1972,la loi Pleven a proscrit la liberté du ton pour parler de certaines personnes et, en 1990, la loi Fabius-Gayssot a interdit qu'on pousse l'audace jusqu'à penser par soi-même sur certains points de l'histoire de la Seconde Guerre mondiale.

   On voit par là que l'intolérable intolérance qui régnait à l'époque de la "Libération" et de l'"Education" permettait tout de même parfois une audace et une liberté qui, en 1998 ne sont plus tolérés le moins du monde.