La Direction spirituelle - 1ère partie - Carnets spirituels N°66
Editorial de l'abbé Simoulin.
Dans sa prédication, le Père de Chivré cherchait à s’adresser à toute l’âme, à tout l’esprit, pour l’éclairer, mais surtout l’animer, le réveiller, l’enflammer. Il ne voulait pas faire des auditeurs, des intellectuels ou des moralistes, mais des adorateurs, des amoureux de Dieu, des passionnés du Christ…
Au sommaire :
- J’ai mis en toi toutes Mes complaisances – La Direction : prolongation de la confession – Origine de la Direction d’après le récit de la faute d’Ève – Les difficultés inhérentes à l’idéal – Direction et Devoir d’état – Les abus et les abstentions de la Direction – Les raisons majeures de la Direction

1902-1984. Le Père Bernard-Marie de Chivré aura été, comme le Père Calmel, l’image exemplaire d’un religieux dominicain ayant subi une continuelle persécution ecclésiastique pour sa fidélité. Fidèle aux traditions et à la vocation de son Ordre ; fidèle à la théologie du Docteur commun de l’Église, saint Thomas d’Aquin ; fidèle à la dévotion dominicaine à la Vierge Marie, fidèle au chapelet, le P. de Chivré a été persécuté surtout pour son inébranlable fidélité, dans le rite dominicain, à la messe catholique traditionnelle, latine et grégorienne.
Avant d’être persécuté pour sa fidélité à la messe, le P. de Chivré était déjà mortellement suspect pour son amitié militante à l’égard d’Itinéraires la revue de Jean Madiran. Cette longue amitié militante a commencé avec la naissance de la revue, et le P. de Chivré l’a maintenue jusqu’à sa mort. C’était une grande partie de sa pensée, de sa préoccupation, de sa sollicitude, de sa vie.