Saint Martin de Tours le treizième apôtre

   Originaire de Pannonie en Europe centrale, Martin est soldat de l'armée romaine au 4e siècle. En garnison en Gaule à Amiens, un soir d'hiver, il offre la moitié de son manteau à un pauvre : ce geste de charité restera dans l'histoire. Quittant l'armée, Martin devient moine. Il évangélise la Gaule, et sa renommée de foi et de sainteté ne fait que croître, jusqu'au jour où il devient évêque de Tours.

   Il dialogue avec l'empereur, il attire à lui des hommes désireux de se consacrer à Dieu. Il est considéré comme le fondateur de la vie monastique en Occident, et comme l'un des plus grands saints d'Europe.

MEDIA PRESSE INFOS, 17 avril 2025 :

   Eric Mestrallet et Frédéric Fagot signent le scénario de ce très bel album de bande dessinée catholique illustré par Gaëtan Evrard pour les éditions du Triomphe.

C’est en l’an 336, en Transdanubie hongroise, que naît Martin, fils de Servius, officier de l’armée romaine. Vers l’âge de dix ans, Martin suit son père nommé à Ticinum (Pavie), ville du Pô largement christianisée. Au cours de ses études, Martin fréquente des chrétiens. Intrigué par le Dieu dont lui parle ses camarades, il se fait expliquer les Evangiles et se prépare au baptême, ce qui irrite son père qui l’envoie rejoindre les rangs de l’armée romaine à l’âge de 15 ans. Il est incorporé de force dans la garde impériale à cheval et devient un excellent officier.

   D’officier romain à évêque catholique. Cependant, Martin se comporte différemment des autres militaires. En toutes circonstances, il assiste les malades et porte secours aux malheureux. Il distribue une grande partie de sa solde aux pauvres. C’est à Amiens qu’il donne la moitié de son manteau à un vieil homme. La nuit suivante, il voit le Christ en songe qui l’invite au baptême. En l’an 354, le Samedi Saint, Martin reçoit le baptême et la confirmation. Deux ans plus tard, alors que l’armée romaine se prépare à repousser des barbares qui ont traversé le Rhin pour envahir la Gaule, Martin demande à l’empereur de ne plus porter les armes et de pouvoir se consacrer à Dieu. César le fait arrêter. Mais au petit matin, contre toute attente, l’ennemi se retire. Troublé par cet événement, l’empereur libère Martin. Celui-ci se rend aussitôt auprès d’Hilaire, évêque de Poitiers. Comme lui, il doit s’exiler pour s’être opposé à cette hérésie qu’est l’arianisme. Ils se retrouvent à Poitiers en l’an 360. Martin fonde un ermitage à Ligugé. Ses miracles font grand bruit. Le 4 juillet 371, Martin, élu nouvel évêque de Tours, reçoit l’onction sainte. Bien d’autres miracles se produiront, racontés dans cet album BD tout à fait remarquable.

L'HOMME NOUVEAU, Natacha, janvier 2025 : 

   Au IVe siècle, Martin, fils d’un officier de l’armée romaine, est contraint d’accomplir son devoir en servant dans la cavalerie. Malgré son désir de suivre le Christ, il obéit et devient officier. Or, à la veille d’une bataille contre des barbares, Martin se présente devant César pour lui demander de le libérer de ses obligations militaires. Accusé de lâcheté, il accepte de se montrer seul devant l’ennemi le lendemain matin. Mais voilà que des ambassadeurs viennent négocier la paix. L’empereur, ébranlé par ce retournement inattendu, laisse aller Martin. Commence alors pour ce dernier une vie de prières et de jeûne, lui faisant accomplir des miracles et attirant la foule à lui…

   Cette BD est une réédition augmentée d’un ouvrage paru en 1996. Enrichi de planches qui tranchent assez avec les dessins des premières pages, on y retrouve le style de certaines peintures murales médiévales. L’histoire est facile et agréable à lire, accessible à de jeunes lecteurs. Une bonne manière d’aborder la vie d’un des plus célèbres saints français – même s’il est né en Hongrie ! – dont on connaît l’épisode fameux du manteau partagé pour couvrir un mendiant.