Trouvera-t-Il encore la foi sur terre ? Crise de l'Eglise, histoire et questions

   Quatrième édition partiellement refondue.

RENAISSANCE CATHOLIQUE, J.P. Maugendre, avril 2024 : lire l'article en entier 

   60 ans après la clôture du concile Vatican II, l’abbé Barthe revient sur les évènements ecclésiaux qui ont précédé, accompagné puis suivi cet événement. Il s’agit en fait d’un cours d’histoire de l’Église principalement centré sur les oppositions depuis 1864, entre catholiques intégraux et catholiques libéraux. Nous renouons ainsi avec la France catholique des années cinquante et le bouillonnement intellectuel qui la caractérise. Citons les pères Congar, Chenu, de Lubac, Daniélou, etc.

TERRE DE MISSIONS, Jean-Pierre Maugendre, mars 2024 : Eglise en France : Trouvera-t-Il encore la Foi sur la terre ?

   L'abbé Barthe vient de publier, sous le titre "Trouvera-t-Il encore la Foi sur la terre ?", un livre qui est un survol de l'histoire récente de l'Eglise avec comme nœud central le concile Vatican II. Cette histoire est traversée par l'opposition entre les catholiques dit intégraux ou intransigeants et les catholiques libéraux. Le point de litige étant constitué par la nature des relations à entretenir avec des pouvoirs politiques dont les principes sont issus de la Révolution française.

Au sommaire :

• Vatican II la brisure
• L'Eglise du Syllabus et ses ambiguïtés
• la France catholique des années cinquante
• L'oecuménisme et la "vraie réforme de l'Eglise" 
• Nouvelle théologie et réseaux de "Résistance"
• Le "catholicisme intégral", à la droite du pape
• La Curie-Maginot
• Octobre 1962
• Un nouvel ordre des choses
• L'esprit du Concile
• La bataille de la messe
• COnclusion : Vers une réforme de l'Eglise

   Vingt siècles après sa fondation, le catholicisme a connu un immense retournement. Les orientations de Vatican II ne sont pas la seule explication de la crise sans précédent que traverse aujourd'hui l'Eglise. Mais cet événement est à la source d'un séisme considérable du point de vue théologique, liturgique, pastoral, dans la vie cléricale, religieuse, comme en ce qui concerne les missions et les vocations.

   Soixante ans après la clôture de Vatican II, l'auteur se recentre sur l'histoire de ce qu'il qualifie de prise du pouvoir doctrinal par les partisans du modernisme et de la nouvelle théologie. Il estime qu'avec des réticences, des correctifs, des ambiguïtés, l'assemblée conciliaire non monolithique a donné un certain nombre de gages au pluralisme et donc au relativisme moderne, tant dans la manière adogmatique dont son enseignement a été délivré, que dans son enseignement oecuménique, au sens large de reconnaissance d'une certaine légitimité de la diversité de croyances.

   Cet essai s'inscrit dans le long processus de délégitimation progressive de l'événement historique de Vatican II, commencé à l'orée des années quatre-vingt et accéléré par l'élection de Benoît XVI avant le revirement romain brutal opéré sous le pontificat du pape François.