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La Roue Rouge - Mars 17

Troisième noeud - Tome 1
Fayard
35,26 €
Rupture de stock

   Le présent volume ouvre le " Troisième nœud ", intitulé Mars 17, et couvre cinq journées : les quatre premières, du jeudi 8 au dimanche 11 mars, voient la montée de l'agitation ; au cours de la cinquième, celle du lundi 12 mars, l'émeute éclate et se propage, irrésistible, comme du feu dans la paille. Au fur et à mesure que l'avalanche grossit, que les événements se précipitent, le récit se fait plus rapide et plus haché.

   Des chapitres brefs, tourbillonnants, nous mènent partout : chez le tsar à la Stavka, auprès de l'impératrice dans les neiges de Tsarskoïe Sélo, dans les palais endormis ou bouillonnants de Petrograd, dans ses ministères, dans ses casernes et surtout dans ses rues. Dense, scrupuleusement documenté, riche de points de vue contradictoires, le livre est avant tout mouvement : celui de la roue de l'Histoire dans sa course accélérée

   Les journées de 1917 qui " ébranlèrent le monde " ne furent pas, comme on l'a longtemps répété à la suite de John Reed, celles d'Octobre, c'est-à-dire celles du coup d'Etat bolchevique. Ce furent celles dites de Février - insurrection spontanée, émeute populaire, révolution totale.

   Le lundi 12 mars au matin (le décalage des dates est dû à l'emploi, dans la Russie tsariste, du calendrier Julien), une compagnie se mutine, à l'instigation d'un adjudant-chef, dans l'une des casernes de Petrograd. Dans la nuit du jeudi 15 au vendredi 16, Nicolas II signe son abdication. Soljénitsyne, qui a déjà montré le pays entrant dans la guerre (Août 14, " Premier nœud "), puis attendant dans une immobilité trompeuse l'arrivée de la tempête (Novembre 16, " Deuxième nœud "), suit maintenant pas à pas le déroulement de la révolution.

Alexandre Issaievitch Soljénitsyne est né le 11 décembre 1918 à Kislovodsk (Russie). Mobilisé en 1941 dans les rangs de l'Armée rouge, il est arrêté à la veille de la victoire pour avoir prétendument insulté Staline dans une lettre à un ami, et purgera huit ans de détention et trois de relégation. En 1962, la parution d'Une journée d'Ivan Denissovitch, peinture véridique de l'univers du Goulag jusque-là tabou, révèle un écrivain au monde entier. Le Premier Cercle puis Le Pavillon des cancéreux assureront sa gloire. Le prix Nobel de littérature lui est décerné en 1970. En décembre 1973, paraît à Paris (en version russe) L'Archipel du Goulag, tableau de la terrible répression exercée en Union soviétique sur des millions de citoyens. Le scandale est énorme :en février 1974, Soljénitsyne est déchu de sa citoyenneté et expulsé de son pays : il se fixera d'abord en Suisse puis aux Etats-Unis. A la chute de l'URSS, sa nationalité lui est restituée et il rentre en Russie, près de Moscou, où il vivra jusqu'à sa mort, survenue le 3 août 2008.
Editeur : Fayard
9782213026176

Fiche technique

Reliure
Relié
Parution
1993
Nombre de pages ou Durée
760
Hauteur
24
Largeur
15.5

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