Les trois peines d'un rossignol
Préface d'Amany Ghander.
Illustrations de Takeshi Jonoo
Voici un recueil de nouvelles : une vingtaine d’histoires courtes, choisies et regroupées tout spécialement par l’écrivain lui-même à la fin de sa vie, récits pris sur le vif en Anjou, en France et en Europe.
Voici un recueil de nouvelles : une vingtaine d’histoires courtes, choisies et regroupées tout spécialement par l’écrivain lui-même à la fin de sa vie, récits pris sur le vif en Anjou, en France et en Europe. Ces nouvelles présentent des peintures poétiques de paysages et de personnages.
Très sensible à la beauté de la nature et des paysages, René Bazin a reçu le qualificatif élogieux de « Fra Angelico des lettres » par l’académicien François Mauriac. Ces histoires visent à promouvoir respect de la nature et écologie humaine, décrivant notamment le patrimoine de notre pays à travers ses racines profondes. Bazin, qui écrit à une époque où les classes dirigeantes vénèrent le progrès technique dans lequel elles voient la promesse du bonheur et la course vers la richesse, voit loin, quand il pressent les limites de l’urbanisation à outrance et la saturation étouffante des villes actuelles.
On y découvre des tableaux réalistes de la vie populaire. La préférence de l’écrivain s’attache à la description de « Monsieur tout le monde », avec son bon sens, sa simplicité et aussi sa joie de vivre ! Observateur empathique, il décrypte les relations humaines avec beaucoup de finesse et un humour toujours bienveillant. Ainsi transparaissent pleinement sa philosophie positive et son goût de l’action.

Juriste et homme de lettres, René Bazin est né à Angers en 1853. Journaliste au Figaro, au Journal des débats et à L’Écho de Paris, il est l'auteur de nombreux romans parmi lesquels La Terre qui meurt (1899), Les Oberlé (1901), et Le blé qui lève (1907). Ses biographies demeurent des références historiques.
Élu à l'Académie française en 1903, il meurt en pleine gloire littéraire le 19 juillet 1932, père d'une famille de huit enfants