Louise d'Artois princesse européenne
Préface de Carlos de Bourbon-Parme.
"Puisse ce livre faire découvrir cette personnalité courageuse et contribuer à construire la mémoire commune de l'Europe".
Au sommaire :
- Préface
- Mademoiselle d'Artois : palais de l'Elysée, Palais des Tuileries - Une famille peu ordinaire - Mademoiselle d'Artois et Monseigneur duc de Bordeaux - Les errances de l'exil - Hradschin - Kirchberg am Walde-Goritz - Frohsdorf
- Louise de Bourbon-Parme, duchesse de Parme : Duchesse héréditaire de Lucques - Duchesse de Parme et de Plaisance - Duchesse douairière de Parme et de Plaisance - Régente du duché - Dernier exil.
- Annexe - Bibliographie
MEDIA PRESSE INFO, Laure Macaire, 2025 :
Louise d’Artois, petite fille de France, est le premier enfant survivant de Charles-Ferdinand d’Artois (1778-1820), duc de Berry et de sa jeune épouse Marie-Caroline de Naples et de Sicile. Fille d’un père assassiné, petite-nièce d’un roi guillotiné, petite-fille d’un roi exilé, veuve d’un duc assassiné … sa vie sera marquée par la tragédie.
Elevée avec son frère, le comte de Chambord, la princesse Louise fait montre de belles qualités de cœur et d’une grande vivacité d’esprit malgré son jeune âge. Assez directe, elle souffre cependant de la duplicité de son entourage, des années d’exil. Cette instabilité la marquera à jamais. Elle épousera le duc de Parme le 10 novembre 1845. L’abbé Trébuquet aumônier du comte de Chambord avait terminé l’homélie de la messe de mariage par ces mots : » Qu’ils se chérissent, qu’ils se consolent, qu’ils se soutiennent réciproquement ; que leurs abondantes aumônes soient racontées dans l’assemblée des saints ; qu’ils voient les enfants de leurs enfants, et qu’ils consomment dans votre amour une vie longtemps heureuse par la constance d’une tendresse mutuelle et par l’observation de la divine loi « . Les paroles s’envolent… Aucun souhait émis par l’abbé Trébuquet ne s’est réalisé ! Elle vécut, princesse européenne, de très nombreuses années en exil, comme fille de France puis comme duchesse de Parme, errant dans différents pays de l’Europe. Elle dédia sa vie à défendre ses enfants, aidée par son frère, à secourir les pauvres rivalisant d’ingéniosité pour leur venir en aide. Louise d’Artois est un relais entre les générations. Un relais spirituel. Elevée par la duchesse d’Angoulême, fille de Louis XVI, elle-même éduquée dans la Tour du Temple par Madame Elisabeth, dont un procès de béatification est en cours, on ne peut pas imaginer que ce n’est pas sa foi profonde reçue et transmise qui a permis à Louise d’Artois de faire face aux circonstances dramatiques de sa vie. Courage, abnégation, honneur et foi. La princesse Louise fait le lien entre la période monarchique d’avant la Révolution et le XIX èmR siècle, marqué par la construction de l’Europe, les révolutions, l’unification difficile de l’Italie et les transformations allemandes. Ce ne fut pas simple pour ses petits-enfants qui lors du premier conflit mondial se retrouvèrent dans les deux camps opposés mais dont deux, Sixte et Xavier, contribuèrent à l’initiative de paix séparée de l’empereur Charles, entre l’Autriche et la France, qui échoua.
Son destin fut tragique et elle mourut jeune, à 44 ans. On lui diagnostique un accès de fièvre typhoïde mais son organisme est trop fatigué pour lutter contre la maladie. Elle entend la messe, reçoit le saint viatique, récite la prière « Jésus, Marie, Joseph, je vous donne mon coeur, mon esprit et ma vie… » et elle expire. Sur la table du salon, le tricot que Louise confectionnait pour les pauvres atteste encore sa présence et le désespoir du comte de Chambord est incommensurable. Elle repose dans l’église des franciscains de Castagnavizza entourée des siens, dans ce lieu appelé le « Saint-Denis de l’exil ». Sa descendance vit partout en Europe. La plus célèbre de ses petites filles reste l’impératrice Zita, épouse du bienheureux Charles d’Autriche.
Après l’étude d’autres figures de la monarchie, (dont Marie-Clotilde de France, la sœur oubliée de Louis XVI qui obtient le Prix Vénérable reine Marie-Clotilde en 2025) Dominique Sabourdin-Perrin consacre ces pages à la vie de Louise d’Artois 1819 -1864. L’écriture légère de l’auteur nous entraine dans ce tourbillon à travers l’Europe : vies de cour, protocole, ambassades, mariages princiers, assassinats, deuils. Le cadre historique toujours détaillé pose les événements avec clarté et fait de ce livre un voyage beau et douloureux à la fois à travers l’Histoire.
Moins connue que son frère le comte de Chambord, Louise d'Artois (1819-1864) fait partie des derniers descendants français directs de Louis XIV. Cette femme fait le lien entre la période monarchique d'avant la Révolution et le XIXe siècle, marqué par la construction de l'Europe, les révolutions, l'unification difficile de l'Italie et les transformations allemandes.
Elevée par sa tante la duchesse d'Angoulême (fille de Louis XVI), mariée au duc de Parme, elle dédia sa vie à défendre ses enfants, aidée par son frère. Son destin fut tragique : elle porta le deuil de son père et de son mari, tous deux assassinés, et mourut jeune, à 44 ans. Sa descendance s'est établie partout en Europe. La plus célèbre de ses petites-filles est l'impératrice Zita, épouse du bienheureux Charles d'Autriche.
Les Editions Salvator ont été fondéee à Mulhouse en 1924 par le chanoine Alphonse Meyer, et ensuite à partir de 1928, les membres de la famille Zumbiehl dirigèrent la maison. Reprises en 1998 par Yves Briend, les éditions sont désormais installées à Paris 103 rue Notre-Dame des Champs dans le 6e arrondissement. Salvator est membre du groupe religion du syndicat national de l'édition. En 2002, les éditions Salvator créent leur propre structure de diffusion : Salvator Diffusion.
Depuis le 1er janvier 2017, David Briend, fils de Yves Briend, est le nouveau président du conseil d'administration de la société, et la direction générale est confiée à Régis de Villers.
Fiche technique
- Reliure
- Broché
- Parution
- 25 avril 2025
- Nombre de pages
- 232
- Hauteur
- 21
- Largeur
- 14
- Épaisseur
- 1
- Poids en KG
- 0.150