Dieu existe-t-il ? L'appel d'un homme qui recherche le salut

Réflexions théologiques

Préface de David Cantagali.

Fayard
23,60 €
En stock

Note : Ce livre est né d’une tentative pour répondre aux interrogations de l’éditeur Cantagalli qui, avec un authentique zèle apostolique, a voulu me solliciter en me posant des questions parfois « difficiles », mais d’un intérêt certain pour tout un chacun.

   J’ai cherché ces réponses dans mon histoire personnelle et dans mon cœur, dans le Magistère de l’Église et dans celui des papes qui ont marqué ma vie et enfin dans le dialogue fructueux avec des amis, prêtres et laïcs, qui vivent une passion authentique pour le Christ et l’Église, en témoignant dans le monde de Celui qu’ils ont rencontré.

BELGICATHO, juillet 2025

FRANCE CATHOLIQUE, Gérard Lecerc, 4 juillet 2025 : Le Credo du cardinal Sarah

   Dans son nouvel ouvrage, le cardinal Sarah, dont les derniers pontifes ont mesuré les qualités, réaffirme la vitalité de Tradition, au service de la Vérité. Le cardinal Sarah n’est pas un inconnu de l’univers médiatique. On s’en est aperçu au moment de la période du conclave, où son nom était souvent cité, sinon parmi les papabili, du moins parmi les personnalités qui comptaient dans l’Église. Dans ce cadre, il est de bon ton d’en faire le leader de la tendance dite conservatrice, ce qui peut se comprendre à certains égards, mais apparaît singulièrement réducteur pour peu qu’on veuille prendre la mesure de sa personnalité. Tout d’abord, Robert Sarah n’est pas parvenu au sommet des responsabilités ecclésiales par l’effet du hasard. Il faut prendre connaissance de son étonnant parcours, depuis son enfance dans une humble famille de Guinée jusqu’à sa promotion au collège cardinalice et à la tête de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements. Si, successivement, Jean-Paul II, Benoît XVI et François l’ont appelé à Rome et lui ont attribué des fonctions dans plusieurs dicastères, c’est qu’il avait déjà fait ses preuves dans son pays natal, notamment comme archevêque de Conakry, dans une période particulièrement critique, sous la férule du dictateur Sekou Touré. Nommé évêque à l’âge de 34 ans, il affirme sa force de caractère face à un régime qui opprime l’Église et auquel il ne concède rien.

   Dimension internationale : Il faut savoir aussi que le futur cardinal s’est distingué par des études approfondies en théologie et en exégèse, en France, à Rome et à Jérusalem. Il est aussi polyglotte, parlant outre le français, l’anglais, l’espagnol et l’italien. Il était donc en capacité d’exercer des responsabilités internationales, comme ce fut le cas lorsqu’il fut nommé à la Congrégation pour l’évangélisation des peuples, puis au Conseil pontifical Cor Unum qui coordonne les actions de charité des organismes catholiques à travers le monde. On n’a pas pu être indifférent, à la tête de l’Église, à ses qualités morales et à un tempérament que l’on peut dire inflexible, pour peu qu’il s’agisse de défendre les causes supérieures. Sur ce point, on peut le comparer à son collègue le cardinal Joseph Zen, évêque émérite de Hong Kong, dont le courage fait l’admiration générale.

   Homme de pensée, le cardinal Sarah s’est exprimé, ces dernières années, dans plusieurs livres qui requièrent l’attention par leur profondeur et leur force de conviction. Ainsi, le dernier d’entre eux, sous le titre Dieu existe-t-il ? résulte d’une conversation fleuve avec l’éditeur italien David Cantagalli. Une conversation ne s’ordonne pas d’une façon aussi rigoureuse qu’un essai en forme. Mais elle a l’avantage de la spontanéité et de la possibilité d’élargir la réflexion au gré du propos. Le cardinal peut d’autant plus s’expliquer sur ce qui fait le cœur même de sa vie et de ses convictions qu’il fait appel à toute une culture théologique, forte de ses références aux grands maîtres, des Pères de l’Église à saint Thomas, sans oublier de grands écrivains comme Dante ou Péguy.

Au service de la Vérité : Ceux qui pourraient soupçonner le cardinal de raideur doctrinale sont contredits constamment par une démarche qui, loin de s’arrêter à des formules toutes faites, ne cesse de rechercher leur contenu le plus vivant. Ce qui l’amène à définir la Tradition, à l’exemple du Père de Lubac, non seulement comme tradition orale mais aussi comme tradition qui fructifie au cours des temps, de telle sorte qu’en conservant la vérité révélée elle l’actualise conformément au besoin de chaque époque.

La Nuova Bussola Quotidiana/InfoCatolica – FSSPX.Actualités -  janvier 2025 - édition italienne : Le cardinal Sarah défend vigoureusement la messe traditionnelle

   Le cardinal guinéen qui atteindra 80 ans au mois de juin prochain, a développé sa réflexion sur l’existence et la présence de Dieu, et sur la manière dont elles sont liées aux défis actuels auxquels l’Eglise et la société sont confrontées. Il a livré une analyse approfondie de thèmes essentiels de la foi chrétienne, notamment la liturgie, l’adoration eucharistique et la défense de la Tradition.

   - Défense de la messe traditionnelle :

   L’ancien préfet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements a vigoureusement défendu la messe traditionnelle décrite comme un pilier de la tradition liturgique de l’Eglise. Il a même qualifié « d’insulte à l’histoire de l’Eglise et à la Sainte Tradition » toute tentative de suppression de ce rite, dont la richesse spirituelle a soutenu la foi de générations de croyants depuis 1600 ans. Faisant sans doute allusion aux bruits – fondés – de cette suppression il a ajouté : « Ce projet, s’il est réel, ressemble à une tentative de rupture avec l’Eglise du Christ, des apôtres et des saints », rappelant tous les saints qui l’ont célébrée. Le cardinal a souligné que cette liturgie n’est pas seulement un héritage historique, mais aussi un moyen vital pour la sanctification du peuple de Dieu. Il a ensuite affirmé que ce qui était considéré comme sacré par les générations précédentes doit le rester pour l’Eglise d’aujourd’hui. Il a également souligné que l’autorité du pape est au service de la Sainte Tradition et a affirmé qu’« il n’est pas un monarque absolu », mais un gardien de la foi transmise par l’Eglise au cours des siècles.

  -  Nécessité de l’adoration :

   Le cardinal Sarah a aussi insisté sur la nécessité de retrouver le sens de l’adoration et de la crainte devant le mystère de Dieu. Il a noté que la perte de la valeur religieuse de l’acte de s’agenouiller et d’adorer Dieu a conduit à des crises profondes dans l’Eglise et dans le monde. « Le monde se meurt parce qu’il manque d’adorateurs », a-t-il déclaré. Dans cette ligne, il a souligné que la sainte Messe ne devrait pas devenir un événement social ou culturel, mais devrait conserver son caractère sacré en tant que mémoire vivante de la mort et de la résurrection du Christ. Le cardinal Sarah a insisté sur le fait que l’Eucharistie est « le sacrement le plus vital, la vie de notre vie et le don le plus précieux dont nous avons hérité ».

   - Le relativisme et la foi :

   Abordant la crise du monde moderne, le haut prélat l’a décrite comme la conséquence d’une « dictature du relativisme ». Le cardinal Sarah a averti que ce phénomène déracine la société des valeurs fondamentales, en promouvant un individualisme qui laisse les êtres humains à la merci de leurs désirs et loin de la vérité objective du Christ. Il a encore dénoncé l’avancée d’un « nouveau paganisme » qui a désacralisé la vie humaine et les relations entre les personnes. Il a spécialement critiqué les idéologies mondialistes promues par des institutions telles que les Nations unies, qui tentent d’imposer des programmes déshumanisants.

   Le cardinal a enfin souligné que l’Eglise doit défendre la vie et la dignité de chaque être humain, en particulier des plus vulnérables, tels les enfants à naître, les personnes âgées, les handicapés et ceux qui se sentent abandonnés. Il a conclu en appelant les catholiques à résister à ceux qui cherchent à redéfinir la nature humaine et à reconnaître l’identité masculine et féminine comme un don de Dieu.

BELGICATHO, 31 ami 2025 : Dieu existe-t-il ?

   Le cardinal Sarah répond à nos sociétés déchristianisées. Une réflexion pour tout lecteur à la recherche de sens dans un monde qui semble avoir perdu sa boussole.

JDD, 31 mai 2025 : L a réponse du cardinal Sarah aux errements de l'Occident

    Dans un recueil en forme de dialogue, le cardinal Robert Sarah s’attaque à la question de l’existence de Dieu pour réveiller l’époque de sa torpeur

BOULEVARD VOLTAIRE, 30 mai 2025 :  Dieu existe-t-il ? Le cardinal Sarah répond à nos sociétés déchristianisées

   Une réflexion pour tout lecteur à la recherche de sens dans un monde qui semble avoir perdu sa boussole. :

   Plus qu’un catéchisme, mieux qu’un voyage dans la pensée chrétienne des apôtres jusqu’aux papes, ce livre d’entretiens propose un témoignage personnel de foi, enrichi d’une vie intérieure et d’une réflexion intellectuelle profondes, tout en restant accessible et attractif pour tout lecteur à la recherche de sens dans un monde qui semble avoir perdu sa boussole 

   De l'absence de Dieu à notre absence à Dieu :

   Une lecture stimulante au moins à double titre : de manière personnelle, pour ne pas rester au seuil des habituelles accusations faites à Dieu ou à l’Église : si Dieu existe, pourquoi le mal ? Pourquoi la souffrance ? Pourquoi la pédophilie de la part de prêtres ? Pourquoi ne pas chercher sans entrave le bonheur que nous ne trouvons pas sur terre ?... A ces questionnements, le cardinal propose une réponse apparemment paradoxale : et si, justement, c’est d’avoir chassé Dieu de nos vies qui était à l’origine du mal ? Et si la question n’était pas l’absence de Dieu, mais notre absence à Dieu ?

   D’où découle un second niveau de lecture, de méditation et d’action, sur le terrain civique, social, sociétal et politique cette fois. Nos sociétés occidentales fatiguées de Dieu et d’elles-mêmes, et érigeant le bonheur individuel en nouveau dieu, n’ont-elles pas abouti à l’inverse de ce qu’elles recherchent ? Une société contre ou sans Dieu devenant avant tout, une société contre ou sans l’Homme. Avec son lot de faux progrès qui nous détruisent, de fausses conquêtes qui nous font reculer, de fausses fraternités qui nous éloignent ? Des pages sur le pronostic vital engagé d’une société qui promeut le suicide assisté, le consumérisme étouffant, l’hédonisme forcené, le relativisme indifférent, prennent une actualité particulière dans notre France manifestement tournée vers sa fin de vie…

   Le livre a été écrit avant le conclave. Avant l’élection du nouveau pape. Avant que ce dernier ne prenne le nom de Léon XIV en référence à ses prédécesseurs, promoteurs de l’enseignement social de l’Église, feuille de route des catholiques qui s’engagent dans la vie publique. En nous exhortant à nous engager « pour le bien commun, non comme une valeur d’avant-garde, mais comme (...) la suprématie du Christ sur le monde », le cardinal nous invite à sauver notre Humanité en perte totale de repères.

   Dieu existe-t-il ? Hier comme aujourd’hui, hommes et femmes de tous les temps, en proie aux difficultés et à leur propre fragilité, ont été confrontés à cette question. Elle s’est posée aux grands saints comme aux humbles pécheurs, aux croyants comme aux athées, aux intellectuels comme aux gens simples. Et c’est plus vrai que jamais à une époque comme la nôtre, où beaucoup veulent voir la fin du christianisme et la mort de Dieu ; un temps où l’homme fait naufrage en s’inventant un nouveau sens de la vie illusoire, caractérisé par la fugacité et l’impulsivité, qui pense tout saisir mais en vérité ne possède rien. Dans ces pages, le cardinal

    Robert Sarah répond à de nombreuses questions sur l’existence et la présence de Dieu dans nos vies, sur son silence apparent, sur la mort, la souffrance, la douleur, la joie et bien d’autres choses encore. Aujourd’hui, peut-être plus qu’hier, nous avons tous un grand besoin de réponses claires et fondées, de témoignages tangibles, de rencontres qui révèlent l’existence et la présence visible de Dieu. Comme chez Zachée, il y a en nous un désir de vérité et de plénitude : nous avons besoin de « voir le Christ » pour combler ce « manque » qui nous rappelle constamment que Dieu existe

   Né en juin 1945 à Ourouss en Guinée, le cardinal Robert Sarah fut le plus jeune évêque du monde. Il est une des figures les plus importantes du monde catholique d'aujourd'hui - numéro trois du Vatican.

   Il a été créé cardinal par le Pape Benoît XVI. Il est préfet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements de 2014 à 2021. Il est actuellement membre de la Congrégation pour la cause des saints, de la Congrégation pour les Églises orientales, ainsi que de la Congrégation pour l’évangélisation des peuples.

Editeur : Fayard
9782213731896

Fiche technique

Reliure
Broché
Parution
30 mai 2025
Nombre de pages
352
Hauteur
23.5
Largeur
15.5
Épaisseur
2.7
Poids en KG
0.550

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