Une petite Vendée en Artois

   Ce livre raconte les événements tragiques du dimanche 25 août 1793... et les situe dans leur contexte géographique, sociologique et historique. Une nouvelle contribution très intéressante à l'étude des relations entre le peuple des campagnes et la Révolution de 1789.

Au sommaire :

Préface - Remerciements - Avant-propos

Approche géographique : l'Artois et le Ternois

Approche sociologique : Le pays de Pernes au temps des Lumières

Approche historique :

• La Révolution : cahiers de doléances - Folle espérance de 1789 - Elections dans le pas de Calais - 1796 la République aux abois - Le pas de Calais à l'heure du salut public.

• Et pendant ce temps dans les campagnes : En définitive, ça ne va pas mieux qu'avant -  - La fracture religieuse - Le fardeau de la réquisition militaire
• La petite Vendée de Pernes : une révolte éphémère - Les rebelles - Radiographie de la révolte - La guillotine à Saint-Pol.
• En guise de conclusion
• Orientation bibliographique

   Eté 1793. La toute jeune République française est en guerre, contre quasiment toute l'Europe monarchique. Partout nos armées reculent. Le territoire national est envahi, en Savoie, dans le Roussillon et dans les Flandres. Dans le même temps, la Vendée est à feu et à sang, la vallée du Rhône s'insurge, Toulon s'est donné aux Anglais et la commune de Lyon a fait sécession.

   Pour faire face, les levées succèdent aux levées. Fin août, en Artois, une nouvelle réquisition est organisée. Dans le Ternois un plateau situé à l'ouest d'Arras, c'est à Saint-Pol-sur-Ternoise que doivent se rendre, le dimanche 25 août les jeunes appelés.

   Ce jour là est aussi jour de fête dans le petit village d'Aumerval. Aussi cette réquisition est-elle particulièrement mal vécue dans les alentours. Quelques centaines de personnes s'attroupent. Les esprits s'échauffent et la manifestation prend instantanément une tournure contre-révolutionnaire. Pour les autorités, une nouvelle Vendée est en train de germer. Sans tarder, elles envoie l'armée et la garde nationale.

   le lundi, toute trae de sédition a disparu. La répression conduite par le représentant en mission Joseph Lebon n'en sera pas moins terrible.