Leurre et malheur du transhumanisme

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   Si c'est au nom d'un futur toujours meilleur que le monde a été transformé en un chantier permanent, nous sommes arrivés à un stade où le rapport entre les bénéfices du "développement " et ses nuisances s'avère de plus en plus défavorable. La perte de confiance dans le progrès doit alors être compensée par une inflation de ce qu'il est censé apporter : plus le monde va mal et menace de s'écrouler, plus il faut abreuver les populations de promesses exorbitantes.

   Tel est le rôle du transhumanisme – et peu importe que ce qu'il annonce ne soit pas destiné à se réaliser. Lui accorder trop d'importance, c'est donc se laisser captiver par un leurre. Faudrait-il refuser d'y prêter attention ? Cela n'est pas si simple.....

   PRESENT, Maxime Valérien :  [...] La grande force de l’essai d’Olivier Rey est en effet de nous montrer que le transhumanisme est déjà à l’œuvre. On ne parle pas ici des prothèses nécessaires à tel ou tel handicapé. On parle plutôt, par exemple, des pratiques de " PMA ", de " GPA ", tous sigles derrière lesquels se cache un eugénisme assumé, quoiqu’il n’ose pas encore porter son nom. L’homme " augmenté ", c’est pour aujourd’hui avec la sélection des embryons ou recherches sur les molécules qui permettent de standardiser les comportements sociaux et intellectuels.

   La force de l’essai d’Olivier Rey est de ne pas s’en tenir à des constats, aussi alarmants soient-ils. Il essaie d’en identifier les causes. Rey convoque ainsi, notamment, G. Anders pour identifier une honte moderne de la faiblesse de l’homme. Plus encore, il reconnaît dans le mouvement des Lumières (Condorcet, par exemple) ou dans les racines du capitalisme occidental (volonté d’être toujours plus efficace), ainsi que dans une modification radicale des finalités du savoir, les sources du mal moderne.

   Un essai roboratif, à méditer.


L'auteur : Olivier Rey
Chercheur au CNRS, membre de l'Institut d'histoire et de philosophie des sciences et des techniques. Il a enseigné les mathématiques à l'Ecole polytechnique et enseigne aujourd'hui la philosophie à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Il a publié plusieurs ouvrages dont Une folle solitude. Le fantasme de l'homme auto-construit (2006), Après la chute (2014) et Une question de taille (2014).

4ème de couverture

   Plus le monde menace de s'écrouler, plus il faut abreuver les populations de promesses exorbitantes. Tel est le rôle du transhumanisme, qui prétend nous "augmenter", nous doter de capacités faramineuses. Ces promesses sont autant de leurres, destinées à nous faire accepter l'artificialisation croissante de nos vies.

   Se détourner ? Cela n'est pas si simple. Le transhumanisme nous trompe parce qu'il joue en nous sur des ressorts puissants. Se donner une chance de désamorcer la fascination qu'il exerce, et le malheur qu'il propage, réclame de mettre au jour ce qui, dans nos façons de vivre et nos modes de pensée, nous rend si vulnérables à ses illusions.

Fiche technique

Catégories Livres Religion Sciences Politiques Philosophie, Théologie, Sciences humaines Actualité/ Etudes / Essais
ÉditeurDesclée de Brouwer
ReliureBroché
ParutionFévrier 2020
Nombre de pages208
Hauteur18
Largeur11
Épaisseur1.8
Poids0.174 Kg

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