Magnificat - Roman
Préface de Mgr Luc Ravel.
Dernier livre écrit par René Bazin, "Magnificat" constitue le testament spirituel de l'auteur.
À travers les personnages de ce roman, on retrouve les vertus et valeurs pérennes de verticalité, générosité, souci pastoral et missionnaire, amour de la patrie et fraternité d'armes, discrétion et service des pauvres...
Bref un roman plein de lumière à redécouvrir.
LES LIVRES D'ANTOINE, 14 avril 2025 :lire l'article en entier
Dernier roman écrit par René Bazin, Magnificat connut un grand succès et 50 000 exemplaires furent vendus en quelques mois. Avec le talent qui lui permit d’entrer à l’Académie française, l’écrivain catholique a voulu, un an avant sa mort, consacrer un livre à la vocation. La cardinal Pacelli, le futur Pie XII, lui écrira une lettre de remerciement.
Au-delà du sujet religieux, Bazin nous transporte dans cette Bretagne paysanne qu’il avait déjà si bien racontée dans La Terre qui meurt, chroniqué sur ce blogue. Les personnages comme les paysages sont magnifiquement restitués, sans oublier la mer, évoquée lors d’une escapade d’Anna à l’île aux Moines.
Couronnement de la vie et des 50 ouvrages de René Bazin, Magnificat en est l’émouvant et talentueux testament.
Roman breton, Magnificat décrit l'histoire d'un drame humain, qui se vit en partie à Muzillac, près de Vannes, et en partie sur le front, pendant la guerre 1914-1918, une vocation de prêtre qui tarde à se révéler, tout à la fois pour des raisons familiales et sentimentales : continuité du travail dans la ferme paternelle et attachement à Anna, la cousine de l'Ile-aux-Moines.
Gildas a entendu l'appel dès l'enfance, mais il n'a rien dit, ni à ses parents, ni à Anna qui l'aime en secret.
Juriste et homme de lettres, René Bazin est né à Angers en 1853. Journaliste au Figaro, au Journal des débats et à L’Écho de Paris, il est l'auteur de nombreux romans parmi lesquels La Terre qui meurt (1899), Les Oberlé (1901), et Le blé qui lève (1907). Ses biographies demeurent des références historiques.
Élu à l'Académie française en 1903, il meurt en pleine gloire littéraire le 19 juillet 1932, père d'une famille de huit enfants