

"Plus de trente ans après, le livre de Philippe Héduy reste pour moi le plus beau témoignage de notre aventure." (Jean Mabire)
Il n'était pas mort pour la France, quelle France ? ni pour l'Algérie, quelle Algérie ? C'était pour moi qu'il était mort. Il était mort à ma place. Sa mort n'était pas juste. Mourir à la guerre, à cette guerre, était une malchance.
Mourir pour la France, alors qu'une patrie de la France crachait sur ses morts, alors que de tortueux penseurs traitaient publiquement de tortionnaires certains officiers déjà tués au combat, était l'épilogue sinistre d'une mauvaise tragédie.
Voici le litre de ces "Réprouvés". voici leurs fatigues et leurs marches, leurs veilles et leurs combats, leur silence, leur espérance bafouée et leur sourde colère. Roger Nimier (1960)
Fiche technique