- Rupture de stock
Sans doute un des plus beaux de René Bazin, ce roman à lire à partir de quinze ans, est un vrai rayon de soleil. Il ne laisse personne indifférent.
- Illustrations en noir et blanc in-texte.
123 LOISIRS, Valérie d'Aubigny :
La vie de l’aristocratie anglaise à la campagne, le Paris de la « Belle époque » et la Rome éternelle servent de cadre à ce roman dont le thème central est le mariage. L’intrigue progresse au gré des évolutions psychologiques des personnages et de leurs interrogations spirituelles. En arrière-fond, en un temps où les mariages étaient « arrangés », où ils étaient souvent le fruit de subtiles combinaisons d’ambitions et d’intérêts, l’auteur pose la délicate question des fondements d’une union durable.
Dans une langue élégante, René Bazin peint la nature anglaise, les paysages urbains parisiens, l’atmosphère de l’arrière-saison romaine. Il fait vivre avec vérité et finesse une société et ses codes désormais révolus. Mais, surtout, par la fine introspection de coeurs passionnés et partagés, touchés par l’idéal chrétien, il ajoute une réflexion intemporelle à la distraction romanesque.
Par son style et son sujet, ce roman convient à des lecteurs suffisamment mûrs et qui aiment ce genre.
Quand le jeune lord anglais Réginald Breynolds est de retour des Indes parmi les siens, le regard qu'il a sur ce constitue les traditions de sa famille et de son pays n'est plus le même.
Sa franchise l'oblige à partir en quête de la vérité. Sur son chemin, il croise une jeune française, marie Limerel qui va l'aider...
Au milieu du tourbillon d'un monde où politesse, courtoisie et tradition ne sont que façade, Réginald et Marie sauront-ils aller jusqu'au bout de leurs convictions ?
Juriste et homme de lettres, René Bazin est né à Angers en 1853. Journaliste au Figaro, au Journal des débats et à L’Écho de Paris, il est l'auteur de nombreux romans parmi lesquels La Terre qui meurt (1899), Les Oberlé (1901), et Le blé qui lève (1907). Ses biographies demeurent des références historiques.
Élu à l'Académie française en 1903, il meurt en pleine gloire littéraire le 19 juillet 1932, père d'une famille de huit enfants