- Rupture de stock

Cent mille personnes -femmes, enfants, vieillards mêlés aux insurgés-, fuient devant les Bleus qui brûlent, violent, massacrent.
La dysenterie, le typhus, le gel joignent leur efficacité à celle des soldats de la Convention. "Il n'y a plus de Vendée, écrit Westermann au lendemain de l'horrible boucherie du 23 décembre 1793. Je viens de l'enterrer dans les marais de Savenay. J'ai écrasé les enfants sous les pieds des chevaux et massacré les femmes. Je n'ai pas un prisonnier à me reprocher. J'ai tout exterminé" Le nom même de Vendée est proscrit ; on écrit, depuis un décret du 7 novembre, le département Vengé. On n'a pas assez incendié dans la Vendée, proclame ce jour-là à la tribune un député du pays ; il faut que pendant un an nul homme, nul animal ne puisse trouver sa substance sur ce sol.
La Terreur bleue suivra jusqu'au 9 thermidor son cours inexorable.
Fiche technique