Le Monde et ses faux

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Au sommaire :

Introduction

- La malédiction initiale

- Le faux par amputation

- Le faux fiscal

- Le faux électoral

- Le faux inculte

- Le faux absurde

- Le faux par référence

- Le faux par exérèse

- Le faux par soi-même

- Le faux procédurier

- Le faux par attribution

Appendices : le faux Fechteler - Le faux par amputation - Le faux fiscal - Le faux électoral - Le faux inculte - Le faux absurde - Le faux par référence - Le faux par exégèse - L'autofalsification - Le faux procédurier - Le faux par attribution - Comme le scorpion - Le dernier mot.


L'auteur : Jean Madiran
Né le 14 juin 1920 à Libourne, décédé à Paris le 31 juillet 2013, Jean Arfel, alias Madiran, Lagor ou Castetis, devient disciple de Charles Maurras qu'il rencontre pour la première fois en 1942.
Jean Madiran : l'itinéraire s'achève
Jean Madiran est mort le 31 juillet. Le fondateur du quotidien Présent était une figure de la presse politique française. Né en 1920, Jean Arfel écrit sous son nom ses tout premiers articles dans la Revue universelle, proche de l'Action française quelques mois avant le déclenchement de la Deuxième Guerre mondiale. Remarqué par Charles Maurras, qui le considère très vite comme l'un de ses jeunes dauphins, ce fervent partisan de la Révolution nationale, voulue par le Maréchal Pétain, fonde après la guerre L'indépendance française, qui, entre 1946 et 1950, accueille d'anciens journalistes de l'Action française comme Pierre Varillon. Très vite, à travers un itinéraire spirituel exigeant, il devient l'un des censeurs de la politisation à gauche de l'Eglise de France, contre laquelle il écrit deux livres retentissants, Ils ne savent pas ce qu'ils font et Ils ne savent pas ce qu'ils disent (1955), qui consacreront son talent d'essayiste. En 1956, il fonde la revue Itinéraires, qui, jusqu'en 1996, sera le symbole de la résistance spirituelle des catholique au processus d'autodestruction de l'Eglise, défendant avant que quiconque y ait seulement songé, la pérennité de la liturgie traditionnelle. Dans des Editoriaux, à la rhétorique ciselée, il perpétue quelque chose de la voix grave et obsédante de Charles Péguy. Une collection Itinéraires groupe autour de la revue des contributeurs de talent, de Henri Massis aux frères Charlier et à Louis Salleron. En 1968, Jean Madiran publie L'hérésie du XXème siècle. La revue tend à devenir l'expression d'une véritable école de pensée traditionaliste catholique. C'est dans cette perspective qu'en 1982, avec Romain Marie, François Brigneau et Pierre Durand, il fonde le quotidien Présent, dont il sera le directeur de la rédaction, le directeur de la publication et jusqu'aujourd'hui le directeur émérite et chroniqueur brillant.
Proche de Mgr Lefebvre, il avait refusé d'opter en 1988 en faveur des sacres illégaux de quatre évêques, préférant la position légitimiste de son vieil ami Dom Gérard Calvet, prieur puis abbé du monastère bénédictin du Barroux. Proche du Front national et de Jean-Marie Le Pen, il n'avait pas voulu vouer aux gémonies Bruno Mégret, lors de la scission de 1998, considérant qu'un journaliste n'avait pas à prendre parti dans une affaire d'hommes. Rappelant plusieurs fois par semaine, dans Présent, les fondamentaux du combat national et catholique, il publie de nombreux livres parmi lesquels, en 2002, Une civilisation blessée au cœur, qui passe pour son testament politique et La révolution copernicienne dans l'Eglise qui est son testament spirituel.
Publié le jeudi 1 août 2013 par Minute.

4ème de couverture

Les pages que voici n’ont pas pour intention de tracer un portrait du Monde ni d’analyser ce qu’a été sa vie pendant plus d’un demi-siècle.

Elles ne traitent que d’un objet très précis, très restreint, très particulier : le faux et l’usage de faux dont ce journal, de Beuve-Méry à Colombani, est incorrigiblement coutumier.

On peut contester beaucoup de choses dans Le Monde. Les contestations, par nature, sont elles-mêmes contestables, et les débats les plus justifiés n’aboutissent pas toujours à des conclusions assurées.

Les faux, en revanche, ont un aspect matériel qui en rend la constatation incontestable.

Bien sûr, épingler une collection de faux n’est pas faire œuvre de doctrine politique ou de philosophie morale : mais on ne néglige pas ces grandes disciplines quand on estime qu’un faussaire ne mérite pas d’être attaqué de si haut.

L’usage de faux n’est pas au Monde, comme il pourrait l’être ailleurs, un accident innocent et regretté.

Il y est coutume et tradition....

Fiche technique

Catégories Livres Sciences Politiques Actualité/ Etudes / Essais
ÉditeurPrésent
Parution1997
Nombre de pages ou Durée120
Hauteur21
Largeur13.5

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