Sur PRESENT de samedi 10 mars 2012 - ALAIN SANDERS :
Comme on a toujours besoin de faire entrer les gens dans une case, on dit que Stephen Carter est un « Tom Wolfe noir », qu’il campe des histoires à la John Grisham, qu’il tricote ses récits façon John Le Carré, etc. Je pense que cela doit l’énerver quelque peu. Car il a son écriture, son style, son inspiration. Et, si je voulais aller un peu plus loin, je continuerais de filer la comparaison en disant qu’il est moins racoleur que Tom Wolfe, moins maluche que Grisham et moins barbant que Le Carré.
Un grand roman américain que ce Roman américain. Ecrit par un homme bien dans sa peau et qui n’a pas – qui n’a plus – besoin de s’affirmer par des outrances provocatrices.
Harlem, 1954.
A la sortie d'une soirée, le jeune écrivain noir Eddie Wesley bute sur un corps : un homme à moitié enseveli sous la neige agrippant une croix en or inversée. Il reconnaît un riche avocat blanc présent à la soirée... Alors que la curiosité du jeune écrivain commence à déranger, sa sœur, promise à un brillant avenir à la Cour suprême, disparaît. Son enquête dans les bas-fonds et les arcanes du pouvoir va durer vingt ans, sur fond de complot de l'élite conservatrice, noire et blanche, pour le contrôle de la présidence des Etats-Unis.
Catégories | Livres Littérature Romans français et étrangers |
Éditeur | |
Collection | |
Parution | 2013 |
Nombre de pages ou Durée | 800 |
Hauteur | 18 |
Largeur | 11 |