Jean Bastien-Thiry, De Gaulle et le tyrannicide

Aspect moral d'un acte politique

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   L’auteur répond ici à ces questions. En s’appuyant sur les réflexions de Saint Thomas d’Aquin – le « Docteur commun » de l’Église –, il étaye solidement son analyse par d’utiles et implacables rappels historiques.

   Nous sommes invités ici à ré-ouvrir un douloureux procès, qui souleva des interrogations morales et politiques de la plus haute importance. »

Une excellente étude historique et morale, pour les 50 ans de la mort du colonel Jean Bastien-Thiry.


L'auteur : Abbé Olivier Rioult
A été membre de la Fraternité saint Pie X de 1992 à 2013. Son apostolat s'est déroulé au Gabon, Pays basque, Bretagne et Lorraine. Auteur de nombreux et ouvrages.

4ème de couverture

   Le 22 août 1962, à Clamart, un attentat visait le chef de l’État et manquait de peu son objectif.

   Ce fut la plus fameuse tentative de meurtre à l’encontre du général De Gaulle. Le 11 mars 1963, son instigateur, le colonel Jean Bastien-Thiry, était fusillé. Il est le dernier en France à avoir été victime de ce procédé.

   « Comment un homme, doté de profondes convictions catholiques et d’un bagage culturel supérieur, a-t-il pu en arriver là ? » se demanda la presse de l’époque. Quant au motif de « tyrannicide » que Jean Bastien-Thiry a avancé pour justifier moralement « l’opération Charlotte Corday », était-il acceptable ?

Fiche technique

Catégories Livres Histoire Histoire de France Etudes Algérie - Histoire - Guerres...
ÉditeurLes Cimes
Parution2013
Nombre de pages ou Durée60

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(21/07/2020)
Ce que pense saint Thomas du tyrannicide

Saint Thomas refuse toute légitimité morale au tyrannicide : « Si l’excès de la tyrannie devenait intolérable, quelques-uns ont cru qu’il reviendrait au courage des hommes qui s’en sentent la force de tuer le tyran et de s’exposer à des périls mortels pour la libération du peuple. […] Mais cela n’est pas conforme à la doctrine des Apôtres (I Pet. ii, 18). […] Ce serait en effet dangereux pour le peuple et ses chefs si des hommes, par leur action privée (privata præsumptione) entreprenaient de tuer les gouvernants, fussent-ils des tyrans. […] Si chacun pouvait, à son gré, attenter à la vie d’un roi, il y aurait plus de danger à sacrifier un roi qu’il n’y aurait d’avantage dans la mort d’un tyran. On voit donc mieux que contre la malfaisance des tyrans, ce n’est pas par les entreprises de quelques particuliers qu’il faut procéder, mais par l’autorité publique » (De Regimine principum, I, 6).
Car saint Thomas distingue soigneusement le tyrannicide de l’insurrection légitime. Le premier n’est jamais permis parce qu’il demeure un acte d’ordre privé (même s’il est le fait de plusieurs et dans l’intention du bien public) ; la seconde peut être permise à des conditions très strictes.
(Extrait de « Le tyrannicide » quicumque.com)

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