Trotski Qui suis-je ?

   VALEURS ACTUELLES :

   "Ce petit livre aux informations très denses suit pas à pas une vie rocambolesque, sans détourner les faits comme l'avait fait Trotski dans son autobiographie. Apparaît un homme intransigeant, méprisant, versatile autant que dogmatique, tiraillé entre des attitudes inconciliables, satisfait de lui et imbu de sa supériorité. S'il joue à la victime, il est un bourreau impitoyable, premier communiste à mettre à mort d'autres communistes."

   FAITS ET DOCUMENTS :  une solide biographie illustrée 

   REFLECHIR ET AGIR :

    "Lisez ce livre qui vous donnera en quelques pages l'essentiel de l'action d'un des pères de la Révolution bolchevique et un symbole révolutionnaire incontournable qui, même sans aucun pouvoir et en exil, faisait peur à Staline qui le voulait mort à tout prix."

   RIVAROL, Jean-Paul Angelelli :

    "L'auteur, qui possède une profonde connaissance du communisme, a entrepris de nous donner une biographie du 'Vieux' soumise à la critique historique. (...) Nicolas Tandler montre bien que Lev Davidovitch Bronstein accumula des fautes grossières dans sa lutte contre Staline et tomba dans les pièges tendus par le rusé Géorgien qu'à tort il méprisait."

• De très nombreux documents en noir et blanc in-texte.

   Lev Davidovitch Bronstein, dit Trotski, a dérouté ceux qui ont d'abord découvert le communisme soviétique à travers l'image des dirigeants du Kremlin de l'URSS finissante, entre 1953 et 1989. Charmeur, cultivé, cosmopolite, inclassable, il courait les aventures comme en se jouant.

   Sans lui -issu de possédants, très à l'aise-, les bolcheviques n'auraient pas pris le pouvoir en novembre 1917 à Petrograd. Ni gagné l'effroyable guerre civile de 1918 à 1922, pendant laquelle Trotski fera massacrer des «Blancs», des « Rouge s» déviants et tant d'autres. Convaincu de son écrasante supériorité sur les autres chefs rouges, les méprisant, sûr de succéder à Lénine, Trotski se transformera en oiseau hypnotisé par un serpent quand Staline se dressera face à lui.

   Éliminé de l'URSS, réduit à des jeux politiques de bac à sable dans l'émigration, errant d'un pays à l'autre, sa mort violente au Mexique en fait le martyr légendaire du communisme mondialiste. Le voici victime par excellence. Et cela lui vaut des disciples sculptés à son image: individualistes forcenés, intransigeants, à la poursuite d'un but unique, la société totalitaire globale.