Préface de Jacques Tremolet de Villers.
RADIO COURTOISIE
PRESENT n°8852 AVRIL 2017 : Article Presse- Anthèses poétiques, propos recueillis par Anne Dulin :
— Votre recueil de poèmes se compose de deux parties. La première s’intitule Floraison, nous y reviendrons, la seconde s’intitule Flos Floris ou Poèmes du Carmel. Le thème du Carmel, apparemment, vous tient à cœur. Pour quelles raisons ?
— Flos Floris signifie Fleur de la Fleur, Fleur de la Fleur du Carmel, la Vierge. Ma première rencontre personnelle, intime, avec le Carmel, fut un pèlerinage à Lisieux dans ma quinzième année. Les grilles noires, le gisant de sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus se sont gravés à jamais dans ma mémoire imaginative. Séminariste à Ecône, je me suis plongé dans tous les écrits de cette merveilleuse sainte, parmi lesquels les Dernières paroles. Nombre d’écrits de sainte Thérèse d’Avila et de saint Jean de la Croix furent aussi ma nourriture. Mais ce n’est qu’une fois prêtre que j’ai dévoré tous les livres de ces deux principaux maîtres de la vie mystique, par attirance spirituelle et aussi par fonction. Pendant douze ans, j’ai enseigné la spiritualité aux séminaristes, et la Providence m’a conduit à prêcher de nombreuses retraites ainsi qu’à donner plusieurs sessions dans différents carmels de la Tradition.
— Vous reprenez d’ailleurs à votre compte la méthode de saint Jean de la Croix d’explication des poèmes. Pouvez-vous nous en dire un peu plus ?
— La raison de l’appareil critique important (préfaces, commentaires, lexiques) réside dans ma volonté de défense de l’art poétique, du choix arrêté de mots rares pour honorer la richesse de la langue française, et dans l’intention de guider la compréhension des lecteurs. Le mode poétique pourrait dérouter par son usage de l’ellipse ou, en matière de théologie et d’Ecriture sainte, induire à contresens, danger qu’un prêtre doit, par mission, s’efforcer d’écarter.
— Floraison, le premier ensemble de vos poèmes, est consacré à des thèmes divers, dont les châteaux de France et leur jardin, Florence ou Venise. Pourrait-on dire de ces poèmes de voyage qu’ils sont un regard sur la beauté du monde ?
— Vous avez raison de noter cette mise en valeur de l’architecture, de la peinture, de la sculpture, de l’arboriculture d’ornement ou de la floriculture, dont les évocations seules suggèrent ces autres arts que sont la musique, la littérature et le théâtre. Mais, fidèle à ma perspective « d’homme de Dieu », il s’agit toujours de conduire le regard inté- rieur de l’âme vers le monde del’au-delà.
— Comment voyez-vous le rôle de la poésie dans le monde moderne ?
AU SOMMAIRE :
PRESENTATION
PREFACES
POSTFACE
Ce recueil composé par Abbé Jean-Paul André présente un florilège de poèmes mystiques d’une grande beauté, notamment sur le Carmel.
Préfacé et postfacé par d’éminentes personnalités, l’ouvrage présente ensuite des Commentaires détaillés permettant d’approfondir la quintessence de l’œuvre poétique et d’en découvrir la portée étymologique, philologique et spirituelle.
Ces commentaires sont le fruit de trente années de sacerdoce de l’Abbé André ; c’est une œuvre de transcendance composée par un homme de Dieu, poète, artiste et esthète.
Mot clé | Poésie Théâtre |
Catégories | Livres Littérature Contes / Nouvelles / Poèmes/ Théâtre / Fables... |
Éditeur | Ibacom |
Reliure | Broché |
Parution | 2017 |
Nombre de pages ou Durée | 280 |
Hauteur | 22.5 |
Largeur | 14.5 |