L'observation convergente de nombreux champs de la vie collective montre qu'on est entré dans un système mondial bien moins régulé que celui que nous avons connu encore il y a peu.
Il y a moins de références communes et moins de crans d'arrêt. Nous sentons tous que ce monde est instable, et peut aller dans des directions variées et imprévisibles. Ce qui est tout à fait nouveau. Le monde de la première mondialisation avant 1914, dominé par une Europe sûre de soi, était à sa façon considérablement plus régulé qu'aujourd'hui (même si cela ne l'a pas empêché d'exploser en 1914).
Que faire dans un tel contexte ?
Distinguer d'abord les nouveaux. La reconstruction est le premier point. Elle doit se faire par la base, par retour aux solidarités premières et aux valeurs essentielles. Cela dépend de chacun ; et c'est fondamental pour reconstruire une société porteuse de sens, dans le cadre de communautés dont la principale et de loin au niveau politique est à vue humaine la nation.
L'autre priorité est, au niveau global, la recherche réaliste de la paix. Au vu de ces incertitudes de l'époque, cela suppose de ruser intelligemment avec une situation qui, sur ce plan aussi, s'analyse comme une fuite en avant instable. Mais aussi d'accepter la lutte quand il le faut. Et donc, de garder le moral, ce qui nous renvoie aux solidarités et valeurs communes.
Catégories | Livres Sciences Politiques Actualité/ Etudes / Essais Soldes |
Éditeur | TerraMare |
Reliure | Broché |
Parution | 2017 |
Nombre de pages ou Durée | 280 |
Hauteur | 19 |
Largeur | 13 |